L’équipe de l’UNIL plaide au Conseil de l’Europe lors des demi-finales du Concours Cassin
La phase orale du Concours de plaidoirie René Cassin s'est tenue à Strasbourg du 20 au 22 mars 2024.
L’équipe est composée de Valentine Rey, Chiara Lo Priore et Keesha Pichonnaz, étudiantes en Master en droit. Coachée par Jelena Protic, assistante diplômée du Centre de droit comparé, européen et international et sous la direction de la Professeure Evelyne Schmid, l’équipe de l’École de droit prépare ce concours depuis septembre dernier.
Le Concours Cassin est le plus ancien concours de plaidoiries francophone sur la Convention européenne des droits de l'homme. Il est organisé par la Faculté de droit de Strasbourg et la Fondation Cassin avec le soutien de la Cour européenne des droits de l’homme, du Conseil de l'Europe et de nombreux partenaires locaux et nationaux.
Chaque année, un cas fictif est publié sur un thème d’actualité relatif aux droits humains. Chaque équipe doit rédiger un mémoire en requête ou en défense, leur rôle étant tiré au sort. L’équipe de l’Université de Lausanne a représenté l’État de Costalie, l’État défendeur fictif du cas 2024 portant sur les défis liés à l’avènement de l’intelligence artificielle dans le domaine de l’art et de la culture. Sur toutes les universités européennes et internationales qui participent à la phase écrite du concours, seule une trentaine sont sélectionnées, sur la base de leur mémoire, pour plaider au Conseil de l’Europe et à la Cour européenne des droits de l’homme à Strasbourg.
A leur retour de Strasbourg, les étudiantes sont unanimes quant à la portée enrichissante de l’expérience :
« Le Concours René Cassin, c’est l’opportunité de promouvoir les droits humains pendant son cursus universitaire par le biais d’un travail de master qui sort de l’ordinaire et se veut tout autant stimulant intellectuellement que captivant ! La phase orale à Strasbourg est un moment mémorable, l’occasion de plaider sur des sujets d’actualité tels que l’intelligence artificielle et la la déprogrammation d’une artiste controversée, de rencontrer des équipes d’horizons variables et de découvrir des institutions dans lesquelles de grandes décisions sur les droits de l’homme sont prises ».
par Faculté de droit, des sciences criminelles et d'administration publique FDCA