English Français
Le Conseil d’Etat a désigné Frédéric Herman comme recteur de l’Université de Lausanne pour la période du 1er août 2021 au 31 juillet 2026. Le Conseil d’Etat a été convaincu notamment par son excellent parcours scientifique, son expérience académique internationale, ses compétences managériales, ainsi que sa vision ambitieuse et porteuse pour l'avenir de l'Université de Lausanne.
Frédéric Herman succédera le 1er août 2021 à Nouria Hernandez, l’actuelle rectrice, qui n'a pas désiré solliciter un nouveau mandat après 5 années passées à la tête de l'alma mater.
Soucieux de contribuer non seulement à la construction du savoir, mais encore à la transformation du monde en cette période de crises planétaires, Frédéric Herman s’est lancé un nouveau défi à 42 ans. Le Belge, si bien installé au bord du Léman, dont il a étudié la formation, se donne pour mission de diriger l’Université de Lausanne après le départ annoncé de la rectrice Nouria Hernandez.
« En formant les adultes de demain, nous pouvons transformer nos sociétés pour qu’elles deviennent plus sûres, plus égalitaires et plus stables sur le plan environnemental et économique », affirme-t-il en posant d’emblée l’Université au cœur des métamorphoses exigées par les événements actuels et leur accélération future. Il veut pérenniser les efforts menés par ses prédécesseurs Dominique Arlettaz et Nouria Hernandez pour développer des collaborations cantonales et fédérales fructueuses – notamment avec le CHUV et l’EPFL – et initier des centres de recherche interdisciplinaire dédiés aux problématiques actuelles. En outre, il ambitionne de rendre plus visible cette contribution majeure de l’UNIL aux mutations de la société. Il se propose donc, en compagnie d’une équipe renforcée par un vice-recteur ou une vice-rectrice supplémentaire, de créer un dicastère entièrement dévolu à la communication, à la formation continue, à l’engagement citoyen et à la philanthropie.
Frédéric Herman est un homme d’ambition et d’humilité à la fois, conscient d’inscrire sur une planète fragile l’action collective qu’il veut orchestrer avec l’ensemble des collaboratrices et collaborateurs de l’UNIL, en veillant à promouvoir l’égalité entre femmes et hommes, le développement de toutes les carrières professionnelles et académiques ainsi que l’amélioration et la visibilité de la recherche par le biais de l’Open Science et le dynamisme inter-facultaire.
La communauté UNIL se réjouit de pouvoir trouver en lui une personne déterminée à regarder de front les problèmes cruciaux de notre temps, les contradictions porteuses de défis scientifiques nouveaux mais aussi de conflits politiques, économiques et sociaux, sans se laisser gagner par le pessimisme que ces crises peuvent susciter. « J’aimerais que nos étudiantes et nos étudiants, ainsi que chaque collaborateur et collaboratrice, quelles que soient leur faculté, leur domaine spécifique et leur contribution, puissent se sentir participer à l’invention et à la construction du monde de demain », esquisse-t-il.