Les guerres secrètes des fourmis: sexe, meurtres et invasions territoriales

Ce livre signé par Cleo Bertelsmeier, professeure assistante au sein du Département d’écologie et évolution de l’UNIL, et paru fin octobre aux Éditions Favre, propose de partir à la découverte des sociétés de fourmis, des luttes qui les animent et des tromperies et manipulations subtiles qui les habitent.

© Editions Favre

Organisées, disciplinées, dévouées... autant de termes que l’on retrouve fréquemment pour décrire les fourmis. Pas étonnant que des penseurs, philosophes et scientifiques de tous bords aient pris les fourmis comme des exemples parfaits de la société telle qu’ils l’envisageaient. Mais il y a un point fondamental que nous semblons tous ignorer: les sociétés de fourmis ne sont pas harmonieuses!

Qui dit coopération, dit aussi conflits: entre mâles et femelles, enfants et parents, entre castes et entre colonies. Certains conflits sont violents, comme les guerres entre colonies, les fourmis y déployant de véritables stratégies militaires, la mise en esclavage de fourmis d’une autre espèce ou encore l’explosion de fourmis kamikazes lors d’attentats-suicides. D’autres conflits sont plus discrets. Par exemple, chez certaines espèces, le sperme du mâle éjecte le matériel génétique de la mère de son ovule... permettant au père d’être l’unique parent de sa progéniture.

L'ouvrage Les guerres secrètes des fourmis: sexe, meurtres et invasions territoriales publié par Cleo Bertelsmeier propose de partir à la découverte de ces différents conflits, qui sont au coeur de la recherche actuelle sur les fourmis.

A propos de Cleo Bertelsmeier

D’origine allemande, Cleo Bertelsmeier réalise ses études et son doctorat à l’Université Paris XI. Elle rejoint le Département d'écologie et évolution de l'UNIL en 2015 dans le cadre de son postdoctorat, effectué dans le groupe du Prof. Laurent Keller, puis est nommée professeure assistante en prétitularisation conditionnelle en février 2019.

Ses recherches portent sur les espèces invasives, principalement les fourmis. Les espèces introduites en dehors de leur zone native représentent en effet l’une des plus grandes menaces pour la biodiversité et ont un coût énorme pour la société. Les travaux de Cleo Bertelsmeier soulignent les liens étroits entre la mondialisation et les mécanismes de dispersion des espèces animales.

Publié du 25 octobre 2019 au 29 novembre 2019
par Communication FBM / Éditions Favre
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