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Pour célébrer “100 ans de sciences actuarielles” à HEC Lausanne, le Département de sciences actuarielles (DSA) a organisé une soirée à laquelle toute sa « famille élargie » fut conviée.
Le 10 octobre dernier, anciens·anciennes et nouveaux·nouvelles étudiant·e·s, doctorant·e·s et professeur·e·s, se sont donc réunis avec leurs amis de la discipline pour se rappeler des souvenirs et discuter de l’avenir. Ils furent près de 150 à avoir répondu positivement à l’invitation.
Après quelques mots de bienvenue de la part du Directeur du DSA, Prof. François Dufresne, le Doyen de la Faculté des HEC, Prof. Jean-Philippe Bonardi a pris le podium pour saluer les participant·e·s et exprimer sa vision de l’actuariat et de sa place dans la faculté et la société. Le second orateur, Dr Marc Chuard, fils de Philippe Chuard, ancien professeur à HEC, et petit-fils de Jules Chuard, Doyen de la Faculté des HEC pendant 25 ans, s’est appliqué à nous faire partager ses souvenirs d’étudiant et de doctorant.
La première conférencière, Mme Michèle Rodoni, membre de la Direction de la Mobilière Suisse et actuaire de formation, nous a fait part de son expérience et de sa vision des défis actuels et futurs auxquels la profession d’actuaire aura à faire face. Experte du domaine, Mme Rodoni, a rappelé à ses auditeur·trice·s l’importance de la communication pour les actuaires qui doivent transmettre des informations souvent complexes à des interlocuteurs profanes.
D’une génération de gradué·e·s plus récente que celle de M. Chuard, celle du milieu des années 1980, Nicolas Parmelin nous a rappelé le temps où l’Internef était un bâtiment tout neuf et où l’ordinateur personnel est arrivé dans le monde de l’enseignement universitaire. Gradués d’une génération encore plus jeune, Brenda et Cyril Duruz, se sont alliés pour divertir l’assistance avec un quiz de leur cru destiné à nous remémorer les débuts du 21e siècle à HEC et à l’UNIL. Leur présentation a démontré que l’actuariat peut mener à tout, même à la garde suisse pontificale. Pour sa part, Maya Polanco, graduée du tout nouveau, à l’époque, Master en sciences actuarielles, a profité de l’occasion pour raconter son arrivée en Suisse, à Lausanne et à HEC, après un long périple qu’elle entreprit en quittant l’Équateur, son pays natal. D’un tel parcours, les anecdotes amusantes ou émouvantes ne manquèrent pas.
Ces témoignages ont été suivis d’une seconde conférence par le Prof. Michel Denuit de l’Université Louvain-la-Neuve. La question soulevée par M. Denuit était de savoir « comment rendre la science des données plus crédible » ? Il a rappelé l’évolution des actuaires au fil du temps, allant de l’actuaire du premier type, aux modèles déterministes, à celui du cinquième type, l’actuaire nouveau utilisant tout l’attirail de la science des données et l’apprentissage automatique (« machine learning »).
Une table ronde portant sur l’avenir des sciences actuarielles et de son enseignement a clôturé la première partie de cette soirée. Aux conférenciers, Mme Rodoni et M. Denuit, se sont adjoints Dre Silvia Basaglia et Dr Michel Dacorogna, des actuaires réputés de Lausanne et Zurich respectivement. L’avenir de l’actuariat étant intimement lié à l’évolution du marché de l’assurance et de la prévoyance professionnelle, des questions brûlantes d’actualité ont été abordées et débattues dans le contexte de l’évolution rapide de ces marchés soumis à l’influence des nouvelles technologies.
La soirée s’est terminée par un apéritif où tous·toutes les participant·e·s ont pu échanger longuement dans une atmosphère des plus conviviales.