Affilié à la Section d'histoire de l'art, il a pris ses fonctions le 1er août 2024.
Après des études à l'Université Paris X-Nanterre, il a soutenu une thèse de doctorat à l'Université de Lausanne sur les théories et pratiques artistiques dans les Pays-Bas du XVIIe siècle, en se concentrant sur Samuel van Hoogstraten. Ses recherches couvrent de nombreux aspects de l’art européen du XVe au XVIIIe siècle, avec un intérêt marqué pour la relation entre théorie et pratique artistique. Il s'intéresse également à l’histoire des genres artistiques, aux méthodologies de l’histoire de l’art, ainsi qu'aux intersections entre art et sciences humaines et sociales. Plus récemment, il s’est tourné vers des approches interdisciplinaires, comme les relations entre l’histoire de l’environnement et l’histoire de l’art (catastrophes, animaux, végétaux) et les humanités numériques.
Ses premières publications se concentrent sur l’art du XVIIe siècle aux Pays-Bas, avec des titres tels que Dans l’atelier de Rembrandt : le maître et ses élèves (2006), Peindre et penser la peinture au XVIIe siècle : la théorie de Samuel van Hoogstraten (2008), et Vermeer : la fabrique de la gloire (2014). Par la suite, ses travaux s'étendent à la culture visuelle britannique avec des ouvrages comme Les Écrits de Sir Joshua Reynolds (2016) et En quête du grand style : la peinture d’histoire britannique au XVIIIe siècle (2020). Récemment, Jan Blanc s’est penché sur des déconstructions critiques des notions de « siècle d’or » (Le Siècle d’or hollandais : une révolte culturelle au XVIIe siècle, 2019) et de « nature morte » (Stilleven : peindre les choses au XVIIe siècle, 2020). Il prépare actuellement une étude sur l’histoire de la date en Europe du Nord avec Thalia Brero (Université de Neuchâtel), tout en travaillant sur un livre concernant la métapicturalité et la métamatérialité à travers la notion du tableau dans le tableau.
Avant son arrivée à l'Université de Lausanne, Jan Blanc a occupé divers postes académiques, notamment celui de professeur ordinaire à l'Université de Genève, où il a également exercé les fonctions de doyen de la Faculté des lettres.