Félicitations à toutes et tous les maîtres d'enseignement et de recherche ainsi que les professeur·e·s, nouvellement engagé·e·s ou promu·e·s, à l'Institut de psychologie.
Audrey Bürki-Foschini
Audrey Bürki-Foschini a été nommée Professeure associée en statistiques en psychologie à l’Institut de psychologie (IP) le 1er août 2024.
Audrey Bürki-Foschini rejoint l'IP en tant que Professeure associée de statistiques en psychologie au 1er août 2024. Après avoir obtenu un doctorat, en 2010, à l’Université de Genève, elle poursuit ses recherches au sein des Universités de York (Royaume-Uni) et d’Aix-Marseille (France), avant de revenir à Genève comme Maître-Assistante. En 2016, elle intègre l’Université de Potsdam (Allemagne) où elle dirige un groupe de recherche en sciences cognitives, avant d’être nommée Professeure de neuro- et psycholinguistique en 2022. Ses recherches portent sur l'architecture cognitive des systèmes de production et de compréhension du langage et sur leurs liens avec les autres fonctions cognitives. Elle porte un intérêt particulier à l’analyse statistique des données. A l’Université de Lausanne (UNIL), Audrey Bürki-Foschini contribuera à l'enseignement des statistiques en BA et MA de psychologie et poursuivra ses recherches sur les processus langagiers et les questions méthodologiques.
Elise Dan Glauser
Elise Dan Glauser est nommée Professeure associée en Psychologie expérimentale à l’IP dès le 1er août 2024. Au-delà de son expertise méthodologique, ses recherches portent sur l’émergence émotionnelle et sur les déterminants d’une régulation émotionnelle fonctionnelle. Après une thèse sur les marqueurs physiologiques de l'expérience émotionnelle, soutenue en 2008 à l'Université de Genève, elle a effectué un post-doctorat à l'Université de Stanford (USA) où elle s'est spécialisée dans la régulation émotionnelle. Elle a ensuite reçu plusieurs fonds de soutien du FNS (Ambizione, Eccellenza et Div. 1) pour poursuivre ses recherches sur les mécanismes de régulation émotionnelle. Parallèlement, Elise Dan-Glauser a développé un vaste réseau de collaboration avec plusieurs centres de psychologie et psychiatrie, en Suisse et en Europe. Elle collabore également avec les Sciences de l’éducation (Université de Namur, en Belgique, et HEP-Vaud) et plusieurs Hautes Écoles (EPFL, HES-SO Valais).
Eva Green
Eva Green a été nommée Professeure ordinaire en psychologie sociale à l'IP dès le 1er août 2024.
Après sa thèse à l’UNIL en 2002, Eva Green a effectué des séjours postdoctoraux à l’Université de Californie à Los Angeles (UCLA) et à l’Université d’Utrecht au European Research Centre for Migration and Ethnic Relations (ERCOMER). Par la suite, elle a occupé successivement des postes de maître-assistante, de MER1, et de professeure associée en psychologie sociale dans la Faculté des SSP.
A cheval entre psychologie sociale, interculturelle et politique, les recherches d’Eva Green portent sur des relations intergroupes dans les sociétés multiculturelles. Elle étudie le rôle de facteurs individuels et contextuels dans la formation d’attitudes envers la diversité culturelle. Ses recherches s’intéressent particulièrement aux rencontres entre groupes, aux enjeux identitaires et à l’impact de normes sociétales sur ces attitudes.
Joëlle Darwiche
Joëlle Darwiche a été promue Professeure ordinaire en psychologie du couple et de la famille à l’IP dès le 1er août 2024.
Après des études en psychologie à l’Université de Genève, Joëlle Darwiche se spécialise comme chercheuse dans le domaine du couple et de la famille. Elle travaille ensuite comme clinicienne et psychothérapeute au Département de Psychiatrie du CHUV puis est engagée comme professeure assistante en prétitularisation conditionnelle à l’IP en 2013 et comme professeure associée en 2017. Ses travaux portent sur l’étude des dynamiques de couple et de famille dans différentes populations et à différentes étapes de la trajectoire d’une famille, ainsi que sur l’évaluation d’interventions thérapeutiques destinées aux couples et aux familles. Elle a co-dirigé l’IP entre 2022 et 2024 et occupe dès août 2024 la fonction de Vice-doyenne recherche, éthique et formation doctorale. Également titulaire d’un titre fédéral de spécialiste en psychothérapie, elle a présidé pendant 10 ans le MAS en psychothérapie systémique.
Fabrice Brodard
Fabrice Brodard a été promu Maitre d’enseignement et de recherche de type 1 à l'IP dès le 1er août 2024.
Fabrice Brodard, engagé depuis 2011 comme MER2 à l’IP, est promu au rang de MER1 dès le 1er août 2024. Membre du Centre de recherche sur la famille et le développement (FADO) et Directeur du comité scientifique de l’Observatoire de la Maltraitance envers les Enfants (OME), ses travaux portent notamment sur le processus d’examen psychologique de l’enfant et sur la maltraitance envers les enfants dans les contextes familiaux, scolaires et sportifs. Son parcours se distingue par un souci permanent de tisser des liens entre la recherche, l’enseignement et la pratique de la psychologie, comme en témoignent l’obtention de titres de spécialisation en psychologie de l’enfant et en psychothérapie. Il met ses compétences et son expérience au profit de ses enseignements dispensés dans le service de Consultation de l’enfant et de l’adolescent de l’IP, où il supervise les étudiant·es effectuant leurs premières expériences cliniques avec des enfants et des adolescent·es.
Christian Staerklé
Christian Staerklé est promu Professeur ordinaire en psychologie sociale de l'IP dès le 1er août 2024. Après un cursus complet à l’Université de Genève, Christian Staerklé y obtient un doctorat, en 1999. Il effectue ensuite un séjour postdoctoral à la University of California, Los Angeles (UCLA), et occupe successivement des positions de Maître-Assistant et de Chargé de cours à l’Université de Genève, puis de Professeur remplaçant à l’UNIL. En 2007, il est nommé Docent à l’Université de Helsinki (Finlande) et, en 2008, il est recruté comme Professeur associé en psychologie sociale à l’UNIL.
Spécialiste en psychologie sociale des relations intergroupes et des représentations sociales, Christian Staerklé enseigne des cours fondamentaux et avancés en psychologie sociale et politique. Ses recherches actuelles portent sur la psychologie sociale du populisme et de la justice sociale, sur les attitudes et les idéologies politiques, et sur les dynamiques identitaires à l’œuvre dans les réseaux de relations interpersonnelles chez les jeunes.
Grégoire Zimmermann
Grégoire Zimmermann a été nommé Professeur ordinaire en psychologie de l’adolescence au Centre de recherche sur la Famille et le développement (FADO) à l'IP dès le 1er août 2024.
Grégoire Zimmermann a obtenu un doctorat en psychologie à l’UNIL en 2004, titre qu’il obtient en parallèle à une activité de psychologue au Service de médecine des addictions du Département de psychiatrie du CHUV. En 2005, il est ensuite recruté en tant que maître assistant à l’Université de Fribourg, fonction qu’il exerce conjointement à la responsabilité de Chef de projet de recherche à l’Institut universitaire de psychothérapie du CHUV. En 2009, il est finalement recruté sur un poste de professeur assistant en PTC en psychologie de l’adolescence et est titularisé au rang de professeur associé en août 2014. En janvier 2015, il prend la Direction de l’IP de l’UNIL qu’il assumera jusqu’en juillet 2019. Grégoire Zimmermann est par ailleurs impliqué dans la formation postgrade à la psychothérapie comme membre du comité directeur du MAS en psychothérapie systémique, dont il prend la présidence dès le 1er août 2024.
Ses enseignements et ses recherches se concentrent sur les relations familiales avec des adolescent·es, la parentalité, la construction identitaire, la prise de risque et plus récemment sur les enjeux des dérèglements climatiques pour les jeunes générations. Il intègre aujourd’hui des approches interdisciplinaires et issues de la psychologie macro-contextuelle afin de mieux comprendre et appréhender les nombreux défis auxquels les jeunes font face lors de leur transition vers l'âge adulte dans une époque d'incertitude. Parallèlement, il questionne les dérives néolibérales de la recherche et les exigences croissantes de la vie académique, plaidant pour une « slow-science » plus durable.
Guy Elcheroth
Guy Elcheroth a été promu Professeur associé en psychologie sociale à l’IP depuis le 1er août 2024.
Après avoir obtenu un Diplôme Européen d'Études Approfondies en psychologie sociale à l’Université de Genève et un Doctorat en sciences sociales à l’Université de Lausanne, en 2007, il a effectué des recherches post-doctorales à l’Université de St Andrews, en Grande-Bretagne, et a enseigné à l’Université Libre de Bruxelles.
Engagé par la Faculté des SSP en 2008 d’abord en tant que maître assistant, puis maître d’enseignement et de recherche en 2012, et professeur titulaire dès 2018, il y dirige le Centre de Recherche sur les parcours de vie et les inégalités de 2017 à 2018. Depuis 2023, il préside la Commission d’Ethique de la Recherche de l’Université de Lausanne (CER-UNIL), dont il a été membre depuis sa création quatre ans plus tôt. Il a également été éditeur associé du Journal of Social and Political Psychology, ainsi que de la International Review of Social Psychology, et directeur académique de la Lausanne Summer School of Transitional Justice.
Depuis ses premiers travaux de recherche, Guy Elcheroth s’intéresse aux dynamiques psychosociales dans les moments de choc collectif, avec un intérêt particulier pour le rôle des normes sociales perçues et des réthoriques mobilisatrices dans les processus d’engrenage violent ou de résilience collective. De 2014 à 2020, il a mené un consortium de recherche international sur le rôle des mémoires collectives dans les conflits armés et dans les processus de reconstruction post-conflictuelle, le Projet Mémoires Plurielles. Il a également collaboré de manière régulière avec la Fondation suisse pour la recherche en sciences sociales (FORS) sur des sujets tels que l’invisibilsation d’expériences rares ou minorisées dans les grandes enquêtes, les nouvelles approches d’échantillonnage ou les politiques de partage de données sensibles.
Actuellement, il s’investit de manière de manière prioritaire dans le développement de recherches, d’enseignements et de pratiques institutionnelles dans trois domaines: le traitement du passé, la transition écologique et l’éthique de la recherche.