Financés grâce au FINV (Fonds d’investissement) de la Faculté des GSE, ces outils vont permettre de façon plus performante que par le passé un monitoring du Vallon par une collecte permanente de données à l’aide d’anémomètres (vitesse et direction du vent), de capteurs de température d’humidité de l’air, de capteurs de mesures des précipitations, de capteurs de pression atmosphérique et de pyranomètres (enregistrement du rayonnement solaire). Des panneaux solaires permettent leur totale autonomie.
Les données enregistrées et transmises seront quant à elles stockées et archivées sur la nouvelle plateforme SwissUbase qui permettra l’accès aux chercheurs à ces précieux jeux de données. Bien que parfois incomplètes en raison des aléas climatiques (basses températures, avalanches, etc.), des données existent en outre déjà depuis 2007, issues des premières stations placées dès cette période par un groupe de recherche de la Faculté. Elles ont pu être exploitées dans le cadre de différentes recherches.
Installées pour une partie d’entre elles au sein de la Réserve naturelle, on a veillé à la meilleure intégration possible dans le paysage et, pour celle qui est le plus en évidence juste avant l’entrée dans le Vallon et la Réserve, un panneau illustré destiné aux randonneurs en explique le fonctionnement et l’objectif de ce petit « arbre » instrumental.
Pour l’accès aux données, les chercheurs s’adresseront à : Zhargalma Dandarova (ou researchdata@unil.ch ou aurelien.ballu@unil.ch).
Les chercheurs intéressés à travailler dans le Vallon de Nant sont encouragés à consulter la page qui en présente les modalités d’accès. Celles-ci sont réglées par une Convention qui nous permet de mener à bien des projets dans cet environnement un peu particulier.