Karin Mathys, Community Manager au service de communication, fait le point sur les différents canaux de communication externes et leur complémentarité.
Karin, vous avez rejoint la Faculté en mai dernier. Quel est votre rôle au sein du service de communication ?
Mon rôle principal est d’assurer une présence régulière et performante de la Faculté sur les réseaux sociaux, en promouvant entre autres les activités de recherche et les actualités liées à l’enseignement. Pour ce faire, il est essentiel que j’échange régulièrement avec le réseau interne des communicant·e·s de la Faculté afin de mieux appréhender les sujets traités et de les mettre en valeur à travers la réalisation d’actualités et de contenus adaptés à nos publics-cibles sur les réseaux sociaux. Nous prévoyons par exemple de mettre en place des takeovers sur Instagram en collaborant avec des étudiant·e·s et des doctorant·e·s afin de valoriser la recherche et la vie estudiantine.
Dites-nous-en un peu plus sur votre parcours.
Après avoir effectué mon Bachelor et mon Master en science politique à l’Université de Lausanne, je me suis orientée dans la communication print et digitale pour des organisations non gouvernementales. A la suite de mon Master, j’ai d’abord suivi un stage à Terre des hommes dans la communication digitale, puis j’ai travaillé huit ans au sein de l’Organisation suisse d’aide aux réfugiés à Berne en tant que rédactrice print et online. Ces expériences professionnelles m’ont permis de mettre en valeur mes compétences rédactionnelles et organisationnelles, tout en m’engageant pour la protection des enfants et des personnes réfugiées, des thématiques qui me tiennent particulièrement à cœur. J’ai ensuite travaillé dans une agence de communication pendant un an avant de rejoindre l’UNIL. J’ai pu y développer des compétences en marketing, mon esprit créatif et expérimenter la vie en agence.
La Faculté est présente sur plusieurs réseaux sociaux depuis septembre 2021. Pourquoi ouvrir un compte LinkedIn dès la rentrée ?
L’ouverture d’un compte LinkedIn va permettre de poursuivre plusieurs objectifs de communication externe, comme celui d’accroître la notoriété de la Faculté SSP, de promouvoir la recherche et les domaines d’expertise de nos enseignant·e·s·-chercheur·e·s, d’annoncer des événements, de publier des offres d’emploi, des formations continues et des bourses. LinkedIn facilite également la connexion avec d’autres universités et partenaires potentiels au sens large, ce qui peut favoriser la collaboration et bien sûr renforcer le réseau professionnel. Enfin, LinkedIn est aussi un excellent moyen d’établir des liens avec la communauté d’ancien·ne·s étudiant·e·s, puisque ces derniers peuvent se connecter entre eux, participer aux événements organisés par notre réseau d’alumni et consolider leur réseau professionnel.
Le compte Twitter de la Faculté a dépassé les 1000 abonné·e·s, pourtant les discussions sur l’avenir de cette plateforme vont bon train depuis son rachat par Elon Musk. Qu’en pensez-vous ?
Elon Musk ne finira jamais de nous surprendre… Depuis son rachat de Twitter, rebaptisé X en juillet 2023, il multiplie les changements sur le réseau social : fin de la coche bleue gratuite, limitation de la lecture des tweets par jour, TweetDeck payant, etc. Si le service continue de se dégrader, il est tout à fait pertinent de se poser la question d’y maintenir une présence ou non. Actuellement, il existe plusieurs alternatives à X, dont Mastodon, réseau social qui se veut open-source et décentralisé et, plus récemment, Threads lancé par Meta en juillet dernier. La grande différence tient au nombre d’utilisatrice·eur·s car en terme de porte-voix, Twitter reste plus porteur et surtout, au-delà des chiffres, de nombreux·ses chercheur·e·s y ont un compte. Il est néanmoins important de suivre l’évolution de Twitter, les alternatives possibles et envisager un éventuel passage à un autre réseau social au niveau de l’UNIL. Un récent sondage effectué auprès de 9’200 chercheur∙e·s par le magazine Nature montre d’ailleurs que 46% des sondé·e·s ont rejoint une autre plateforme, plus de la moitié ont réduit leur temps d’utilisation et 7% ont cessé complètement d’utiliser X.
Facebook est aussi en perte de vitesse… Pourquoi y maintenir encore une présence ?
Depuis plusieurs années, on remarque effectivement une baisse d’engagement significative sur Facebook au niveau des posts organiques (non payants), ce qui s’explique en partie par la complexité de son algorithme. En revanche, Facebook (via Meta Business Suite) reste un outil très puissant en termes de publicités et de campagnes payantes. En effet, il permet de définir des objectifs (notoriété, engagement, trafic, vente, etc.) et un ciblage extrêmement précis, raisons pour lesquelles il est utilisé par les marques dans la mise en place de leur stratégie marketing.
Au moment du lancement de notre compte Facebook, nous voulions créer un nouveau point de contact au plus proche de nos étudiant·e·s. A l’heure actuelle, nous utilisons surtout Instagram pour y partager les moments de la vie facultaire et X pour promouvoir les activités scientifiques de nos chercheur·e·s et unités de recherche. Notre présence sur LinkedIn est un développement supplémentaire en terme de ciblage de nos publics sur nos canaux de diffusion.
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