Reconnue comme une maladie, l’obésité fait toujours l’objet de forts préjugés sociaux. Une forme de discrimination, tacitement «admise», qui charrie pourtant son lot de risques.
Reprocherait-on à une personne souffrant d’un cancer des poumons d’en être responsable, sous prétexte qu’elle a fumé toute sa vie? Voire pire, lui dirait-on que son sort est mérité? «Certainement pas», affirme Styliani Mantziari, privat-docente de l’UNIL au sein de la Faculté de biologie et de médecine et médecin associée en chirurgie viscérale au CHUV. Malheureusement c’est la réalité que vivent, trop souvent, les personnes atteintes d’obésité. Bel et bien reconnue comme une maladie par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) depuis 2008, l’obésité fait pourtant toujours l’objet de préjugés dévastateurs, relatifs notamment à la «responsabilité personnelle» des malades.
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