Comment changent les sociétés ? Et comment canaliser les forces en présence pour orienter ce changement ? En début février, le Centre de compétences en durabilité a organisé un évènement pour faire un état des lieux des connaissances sur ces sujets.
Un colloque pour mieux comprendre les apports des différentes disciplines aux enjeux complexes de la transformation écologique et sociale. Géosciences de l’environnement, droit pénal, sciences sociales et politiques, relations internationales, macro- et micro-économie, systèmes de santé, urbanisme et mobilité : le 8 et 9 février passés, une centaine de chercheuses et chercheurs en plein de milieux différents se sont retrouvé·e·s au Géopolis pour faire émerger des nouvelles questions de recherches transversales et définir les orientations d’un programme de recherche interdisciplinaire à l’UNIL.
Frédéric Herman, recteur de l'Université de Lausanne, a ouvert le colloque avec des mots d'encouragement :
"Je suis heureux d'être à la tête d'une institution qui fait de la transition écologique et sociale une priorité. Au cours des années, nous avons vu émerger 16 centres de recherches penchés sur ces questions, ce qui est plutôt une bonne nouvelle. Mais le défi est gigantesque pour tout le monde : les chercheuses et chercheurs du CNRS en France produisent 14 tonnes de CO2e par an, ce qui est colossal par rapport aux 2 tonnes qu'on devrait produire pour rentrer dans l'Accord de Paris. Nous devons aussi questionner notre propre mode de fonctionnement."
Le Centre de compétences en durabilité a recueilli les apports dans une publication à partir de laquelle commencer à poser les fondations d’un nouveau programme de recherche en transformation écologique et sociale à l’UNIL.
Retrouvez ici le compte rendu du colloque.
Toutes les photos sont de © Fabrice Ducrest/UNIL.