Tribune de Mounia Bennani-Chraïbi, Korine Amacher, Çagla Aykaç, Roland Marchal, et Didier Péclard suite à une table ronde dans le cadre de la semaine de la démocratie.
Le mois dernier, lors de la semaine de la démocratie, Mounia Bennani-Chraïbi (Centre de recherche sur l'action politique, IEP, UNIL), Korine Amacher (UNIGE), Çagla Aykaç (UNIGE et HEAD), Roland Marchal (CERI-Sciences Po), et Didier Péclard (UNIGE), ont participé une table ronde à l’Université de Genève intitulée « La recherche en péril. Terrains minés, emprisonnements, procès ».
Suite à cet échange, ils et elles publient une tribune collective dans Le Temps : « Sauver la recherche pour sauver l’histoire ».
Les auteurs introduisent leurs propos avec une image forte : l’histoire de Fariba Adelkhah, directrice de recherche au Centre de recherches internationales de Sciences Po Paris, et docteure honoris causa de l’UNIGE, dont les activités de chercheuse indépendante en Iran se sont soldées d’une peine d’emprisonnement de 5 ans.
Cet exemple poignant sert d’illustration à la dénonciation d’une dynamique globale de remise en cause des libertés académiques, qui prend plusieurs formes :
Le collectif l’affirme sans détour; défendre les libertés académiques fait écho à la défense des libertés démocratiques, et doit être une priorité dans les régimes autoritaires, les pays en situation de crise politique, et de manière tout aussi importante, dans les démocraties. Cette position est développée et richement exemplifiée en trois temps, sous le chapeau « sauver la recherche » :
L’entier du texte est à découvrir ici ou téléchargeable en pièce jointe de cette synthèse.