Projet récemment financé dans le cadre de Horizon Europe et porté par l'University College de Dublin en Irlande.
Sous la direction de l'University College de Dublin (Irlande), et en collaboration avec des équipes de recherche de renom issues de neuf universités et centres de recherche européens, les professeures Stéphanie Steinmetz (SSP) et Flavia Fossati (FDCA - IDHEAP) analyseront pourquoi et dans quelle mesure les minorités ethniques, raciales et religieuses sont exposées à des comportements discriminatoires et à des attitudes préjudiciables dans de multiples domaines de la vie depuis la naissance.
Elles étudieront comment cette exposition continue s'accumule tout au long de la vie et perpétue la position subordonnée des minorités au fil des générations. Dans des sociétés qui se veulent inclusives et visent à garantir l'égalité des chances, ce modèle structurel et cumulatif des désavantages est une préoccupation majeure.
Le projet européen EQUALSTRENGHT a pour but principal de faire avancer la recherche entre autres sur les formes cumulatives et structurelles de discrimination, les préjugés envers les groupes minoritaires et les crimes haineux, dans une perspective transversale et intersectionnelle.
Stephanie Steinmetz est professeure associée de stratification sociale à l’Institut des sciences sociales (ISS) de la Faculté des sciences sociales et politiques de l’UNIL, où elle collabore étroitement avec la Fondation pour la recherche en sciences sociales (FORS) et le Centre LIVES-UNIL. Dans le cadre de ses recherches, elle s’intéresse à la manière dont les principales dimensions de la stratification sociale, telles que le genre, l’ethnicité, la classe sociale et la sexualité – mais aussi leurs intersections – façonnent les inégalités au cours de la vie et entre les sociétés, par exemple dans le domaine de l’éducation et sur le marché du travail.
Flavia Fossati est professeure assistante en prétitularisation conditionnelle à l'Institut de hautes études en administration publique (IDHEAP) de la Faculté de droit, des sciences criminelles et d’administration publique (FDCA) de l’Université de Lausanne où elle collabore également avec le Centre LIVES-UNIL. Dans le cadre de ses recherches, elle s'intéresse à l’analyse des migrations et de l’intégration des migrant·e·s, à l’inégalité sociale face aux changements sur le marché du travail et à la discrimination.