Une équipe internationale de chercheuses et de chercheurs a réussi à mesurer des micropyrites dans des tapis microbiens modernes à Cuba et au Mexique. Elle expose ses résultats dans une nouvelle publication de Geochemical perspective letters.
Cette étude démontre que les pyrites – un minéral composé de fer et de soufre – formées par l’activité microbienne ont des caractéristiques uniques. Elles sont différentes des pyrites qui se forment sans intervention du vivant. Les auteurs proposent donc d’utiliser ces pyrites comme des biosignatures : leur identification dans des roches très anciennes pourrait permettre de discuter de la présence de microorganismes à des époques très reculées. Cela permettrait la reconstruction des conditions environnementales de la surface de notre planète il y a très longtemps.