René Knüsel, professeur honoraire
Sur la base d’un mandat confié par la Fondation MalleyPrarie (FMP), une équipe de recherche LINES de l’Institut des sciences sociales de l’Université de Lausanne a mené une étude sur le type d’intervention adoptée par cette institution. Le travail a été conduit en trois étapes, visant à mieux comprendre les bases théoriques structurant le domaine de la lutte contre la violence conjugale, de saisir le point de vue des professionnel·le·s et enfin d’entendre celui des bénéficiaires[1].
L’approche adoptée par la FMP se particularise par le fait qu’elle inclut dans la même institution une prise en charge des victimes directes (femmes), indirectes (enfants), mais qu’elle travaille également avec les auteurs de gestes violents. Cette approche dite intégrée est relativement unique et pionnière au moins dans l’espace francophone.