Regard sur la recherche à HEC Lausanne-UNIL – Vous est-il déjà arrivé de figurer sur des photos ou des vidéos publiées sur les réseaux sociaux sans avoir donné votre accord au préalable ? Ce type de pratique, volontaire ou non, est malheureusement fréquente et toute personne peut aujourd’hui devenir une victime potentielle. Pour remédier à ces problématiques de confidentialité, la recherche conduite à la Faculté des HEC (UNIL) par les Prof. M. Cherubini, K. Huguenin, et le Dr. KS Niksirat propose des solutions inédites aux fournisseurs de services web.
Pornodivulgation, cyberintimidation, vol d'identité et discrimination sont les cas les plus extrêmes de publication non consensuelle de photos ou de vidéos sur le web. Mais au-delà de ces scénarios, dans un monde où les logiciels fouillent le web pour en extraire des données et où l'intelligence artificielle peut identifier les individus à partir des traits du visage, le partage de photos et de vidéos sans l’accord des personnes concernées peut faire l’objet de graves conflits en matière de confidentialité et de protection de la sphère privée.
Forts de ce constat et au vu des millions et plus de photos et de vidéos publiées en ligne par jour, les Prof. M. Cherubini et K. Huguenin, le Dr. Niksirat, et leurs co-auteurs ont décidé de s’atteler au problème. Ils ont imaginé et testé auprès d’un panel d’utilisateurs et utilisatrices - tant des personnes qui partagent des contenus que celles qui y figurent - différentes méthodes basées sur la technologie ou sur les sciences du comportement.
Les fournisseurs de services web devraient-ils plutôt opter pour des mécanismes dissuasifs à l’égard de celles et ceux qui partagent du contenu (dans l’esprit des nudges), ou pour des dispositifs automatisés permettant aux potentielles victimes de contrôler la publication de leur image sur les réseaux sociaux? Et… un système de médiation basé sur un chatbot pourrait-il faire partie de la solution ?
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