Parution de deux recueils de nouvelles de C. F. Ramuz aux éditions Zoé, publiés sous la responsabilité du Centre des littératures en Suisse romande, UNIL.
« Petite bibliothèque ramuzienne » aux Éditions Zoé.
Ces deux ouvrages s’inscrivent dans une série de volumes publiés sous la responsabilité du Centre des littératures en Suisse romande afin de donner à lire C. F. Ramuz pour ce qu’il est – c’est-à-dire, entre autres, un inventeur de formes romanesques, un explorateur des registres et des ressources de la langue, un essayiste en décalage, un nouvelliste hors pair.
À travers des titres choisis par Daniel Maggetti (Section de français, Centre des littératures en Suisse romande) et Stéphane Pétermann (Centre des littératures en Suisse romande), préfacés et annotés par des critiques aux horizons variés, cette collection ouvre l’accès à des textes peu connus, mais fait aussi découvrir autrement quelques œuvres canoniques.
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À propos de L'Homme perdu dans le brouillard et autres nouvelles:
Pour Ramuz, la nouvelle est un laboratoire. Dans sa quête de formules narratives originales et dans ses expérimentations stylistiques, le récit court lui offre un espace concentré dont il tire le meilleur parti dès son entrée en écriture, puis tout au long de sa carrière. Qu’il s’inspire du légendaire alpestre, qu’il mette en scène des animaux martyrisés, qu’il campe des personnages typés ou qu’il explore la scène de genre, voire le morceau bref, l’écrivain dévoile aussi bien la cruauté des hommes que l’intensité de leur rapport aux éléments, tantôt hostiles, tantôt sublimes. D’une efficacité exceptionnelle, ces textes sont autant d’hommages au pouvoir de la fiction.
C. F. Ramuz, L’Homme perdu dans le brouillard et autres nouvelles, Daniel Maggetti, Stéphane Pétermann (dir.), avec une introduction de Daniel Maggetti et Stéphane Pétermann, Genève, Zoé, « Petite bibliothèque ramuzienne », 2021.
Pour en savoir plus, retrouvez l'ouvrage sur unil.ch/labelettres.
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À propos de Les Femmes dans les vignes et autres nouvelles:
En 1914, marié et devenu père de famille, Ramuz quitte définitivement Paris. Sa nouvelle situation le pousse à interroger les fondements mêmes de son choix de l’écriture. Le récit court lui offre un terrain de réflexion privilégié, entre fiction et introspection. Quelques années plus tard, au sortir de la Grande Guerre, c’est toute son esthétique qu’il entend réinventer, à la mesure des bouleversements suscités par les événements mondiaux. Une fois de plus, il recourt à la nouvelle pour mettre en œuvre sa vision des hommes « posés les uns à côté des autres ». Au fil de ses méditations, c’est toujours la même aspiration formelle qui l’anime : la quête d’une langue, d’une narration, d’un style à lui.
C. F. Ramuz, Les Femmes dans les vignes et autres nouvelles, Daniel Maggetti, Stéphane Pétermann (dir.), introduction de Daniel Maggetti et Stéphane Pétermann, Genève, Zoé, « Petite bibliothèque ramuzienne », 2021.
Pour en savoir plus, retrouvez l'ouvrage sur unil.ch/labelettres.