Pratiques et politiques de mobilité dans un campus universitaire: le cas de l’Université de Lausanne

Chaque année depuis 2005, une enquête sur la mobilité est menée auprès des étudiant-e-s et du personnel de l’UNIL. Un article récemment publié dans la revue Développement durable & territoires analyse l’évolution des pratiques de mobilité.

Quelle part occupent les différents moyens de transport dans les trajets des étudiants et du personnel à destination du campus? Comment ces pratiques varient-elles dans le temps et au sein de la population universitaire? Quelles politiques expliquent et influencent cette répartition modale? Telles sont les questions abordées dans l’article. Et qu’en est-il du vélo?

La part du vélo dans les déplacements est passée de 4.3% en 2005 à 8.8% en 2017. En valeurs absolues, cette évolution correspond à un triplement du nombre de cyclistes. Qui utilise le vélo? Les hommes plus que les femmes; les 25-50 ans davantage que les plus jeunes et les plus âgés; le personnel académique plus que les étudiants et le personnel administratif et technique; les personnes qui habitent à moins de 5 km du campus plus que les autres. Il existent également de grandes différences entre facultés. Les facultés d’économie et de droit se distinguent par un recours bien plus faible que la moyenne aux mobilités actives alors que la faculté des géosciences et de l’environnement en fait bien plus usage.

Les prochaines éditions de l’enquête permettent de mesurer les effets de la pandémie.

 

 

 

Publié du 25 juin 2021 au 30 septembre 2021
par OUVEMA /hw
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