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La sortie du semi-confinement au printemps 2020 s’est accompagnée de la création de nouveaux aménagements cyclables. Quels effets ont-ils eu sur la pratique du vélo ? Comment sont-ils appréciés par les usagers ? Les étudiants de master en géographie ont tenté de répondre à ces questions.
Au-delà de l’enseignement des approches théoriques, la formation de géographe-urbaniste implique de développer des compétences transversales et de comprendre la structure organisationnelle du métier : gestion de projets, réalisation de mandats et concours, etc. Tels sont les objectifs pédagogiques du cours « Mobilité durable : pratiques, aménagements et stratégie » de l’orientation Urbanisme durable et aménagement des territoires du master de géographie à l’Université de Lausanne.
Dans ce cadre, les étudiants, par groupe de quatre, se sont vus confiés une étude à réaliser pour la Ville de Lausanne afin d’étudier l’impact des aménagements cyclables mis en place lors du déconfinement (les « coronapistes ») sur les pratiques de mobilité des Lausannois, d’évaluer ces dernières et de proposer, in fine, une stratégie de promotion du vélo sur un périmètre sélectionné.
La réalisation de ce mandat a été menée à travers un travail de terrain en deux phases : en premier lieu des entretiens ont été réalisés avec les usagers, puis un inventaire des aménagements réalisés suite au semi-confinement du printemps 2020 et des points faibles constatés sur le terrain a été effectué. À partir de ces constats, les étudiants ont développé des propositions de mesures afin de favoriser la pratique du vélo.
Les travaux ont été présentés fin mai devant un jury composé de professionnels dans le domaine de la mobilité :
L’équipe enseignante était quant à elle composée de Dimitri Marincek, Aurélie Schmassmann, Raphäel Bubloz et Patrick Rérat.