La recherche à la Faculté de biologie et de médecine (FBM) a été bousculée par le covid-19 : après l’arrêt complet des activités au printemps 2020, leur reprise progressive en mai 2020, assortie de contraintes importantes, a laissé des traces chez les chercheurs·cheuses de notre Faculté.
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C’est ce que montre une enquête menée en février 2021 auprès de leurs membres par différentes associations, dont l’ADAS (l’Association des doctorants et assistants de la FBM) et l’APNS@UNIL (Association for Postdocs in Natural Sciences). Les réponses de 281 membres de la communauté des chercheurs·cheuses, doctorant·e·s, postdocs, technicien·ne·s de labo, etc., ont été analysées, recouvrant trois domaines principaux : la communication, les règles sanitaires et la santé mentale.
Concernant les mesures sanitaires, une grande majorité souligne leur adéquation et leur bonne implémentation sur leur lieu de travail, concourant à créer un environnement sûr. Mais un tiers des participant·e·s à l’enquête relèvent qu’ils·elles pourraient recourir davantage au télétravail, et ne le font pas, dans une partie des cas, en raison d’une pression ressentie de leur hiérarchie à venir sur place.
Dernier chapitre de l’enquête : la santé mentale. 33% des personnes sondées estiment que les conditions de travail péjorées par l’épidémie de covid-19 ont affecté leur santé mentale. Un ordre de grandeur qui correspond au résultat d’enquêtes similaires menées dans la population générale. Toutefois, bien que 24% des chercheurs·cheuses ont envisagé de recourir à un soutien psychologique, un service offert par l’UNIL, près de la moitié ont indiqué ne pas savoir où s’adresser.
Soucieuse des conditions de travail et de la sécurité de l’ensemble de ses collaborateurs·trices, la FBM prend au sérieux les résultats de cette enquête, et veut y répondre en rappelant à ses cadres :
a) la nécessité de s'assurer que toute communication soit diffusée de manière claire à l’ensemble des personnes concernées en favorisant une communication bilingue français-anglais.
b) que dans les circonstances pandémiques actuelles, le télétravail est encore obligatoire pour tous les collaborateurs et collaboratrices, si cela est compatible avec l’activité et le bon fonctionnement du secteur de travail. Cette règle vaut également pour les doctorant·e·s et les post-doctorant·e·s dont la hiérarchie doit assurer des conditions de travail respectueuses de leur santé et des règles sanitaires.
c) qu’en cas de difficultés ou de questions, tous les collaborateurs·trices de la FBM, y compris les cadres, peuvent s’adresser à leur hiérarchie ou à Mme Sophie Lazarevic, Responsable RH de notre Faculté, qui se tient à disposition de manière confidentielle.
En outre, l'UNIL met à disposition un certain nombre de ressources de soutien auxquelles vous pouvez également recourir :
Les doctorant·e·s trouveront également un soutien dans le programme transversal de la CUSO (en particulier le module EXP)
Un soutien psychologique est offert par le SASME
L’aumônerie apporte un soutien spirituel
Si les préoccupations relèvent du harcèlement de toute sorte, de violations de vos droits ou en cas de conflit, la page HELP permet de demander de l’aide
Un soutien pour la garde d’enfants ou en termes de genre et diversité est assuré par le bureau de l’égalité.
The FBM listens to their PhD students and postdocs
Research at the Faculty of Biology and Medicine (FBM) has been shaken up by covid-19: after the complete stop of activities in spring 2020, their gradual resumption in May 2020, accompanied by important constraints, has left its mark on the researchers of our Faculty.
This is shown by a survey conducted in February 2021 among their members by different associations, including ADAS (Association of PhD students and assistants of the FBM) and APNS@UNIL (Association for Postdocs in Natural Sciences). The responses of 281 members of the research community, PhD students, postdocs, lab technicians, etc., were analyzed, covering three main areas: communication, health regulations and mental health.
Concerning sanitary measures, a large majority underlined their adequacy and their good implementation in their workplace, contributing to create a safe environment. But a third of the participants in the survey note that they could make more use of teleworking, and in some cases do not do so because of pressure from their hierarchy to come to the workplace.
The last chapter of the survey: mental health. 33% of the people surveyed believe that the working conditions worsened by the covid-19 epidemic have affected their mental health. This is in line with the results of similar surveys conducted in the population. However, although 24% of the researchers considered seeking psychological support, a service offered by UNIL, almost half of them did not know who to turn to.
Concerned about the working conditions and safety of all its employees, the FBM takes the results of this survey seriously. The FBM reminds all members of the managerial staff of:
a) the obligation that any communication should reach all concerned and be clear to every member of the staff, including non-French speaking employees
b) that teleworking, in the current circumstances, is mandatory for all employees including the PhD students and post-docs, if it is compatible with the activity or the proper functioning of the work sector.
c) in case of problems or questions, any employee, including members of the managerial staff, can refer to their supervisor or Mrs. Sophie Lazarevic, HR manager for our Faculty, who will handle all matter confidentially.
You will besides find below the different contact points for psychological support and/or HR issues:
PhD students will also find support in the CUSO transversal program (in particular the EXP module)
Psychological support is offered by SASME
The chaplaincy provides spiritual support
If concerns are related to harassment of any kind, violations of your rights, or conflict, the HELP page is a place to go to
Support for childcare or gender and diversity issues is provided by the Equality Office.