Regard sur la recherche à HEC Lausanne-UNIL - Dans le contexte actuel de pandémie COVID, la recherche conduite par la Prof. Elena Esposito à la Faculté des HEC (UNIL) sur la réponse à la crise sanitaire de l'épidémie d’Ebola se montre riche en enseignements. Avec sa co-auteure, les deux chercheuses mettent en évidence le risque d’une possible instabilité sociale qui pourrait persister pendant plusieurs années et menacer le succès des politiques de relance.
L‘actuelle pandémie de coronavirus s'accompagne de risques sociaux et économiques considérables, en lien avec la gestion d'une crise majeure de santé publique.
Une étude conduite par la Prof. Esposito et sa co-auteure, la Prof. Ada Gonzalez-Torres de l’Université Ben Gurion (Israël), sur la réponse de santé publique à l'épidémie d'Ebola en Afrique occidentale entre 2014 et 2016, révèle que l'épidémie a entraîné une augmentation de la violence civile de l’ordre de 40%. Mais également, fait alarmant et inattendu, que l'agitation sociale provoquée par l'épidémie et alimentée dans cette région d’Afrique par la méfiance envers les institutions, n'a pas été de courte durée, mais a survécu à la crise immédiate.
Si l'augmentation de la désobéissance civile, des troubles sociaux et des conflits est prévisible dans certains contextes, avec la bonne approche elle peut aussi potentiellement être évitée.
Comment? La réponse à découvrir dans l’article publié sur le blog HECimpact.
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