Créé il y a trois ans, le journal Amphitryon se donne comme principal objectif de présenter à la communauté estudiantine des thématiques variées, pertinentes et d’actualité.
Inégalités scolaires, exigences et risques liés à la pratique de la boxe, culture du viol et violences sexuelles, exposition aux écrans et enfants en bas âge, autant de thématiques diverses et variées abordées par le pôle journalisme de l’association des étudiant·e·s en sciences sociales et politiques de la Faculté, au travers de son journal, l’Amphitryon. Par le biais d’articles mais également de conférences ou cafés littéraires, le journal propose des contenus originaux, qui poussent à la réflexion et aux échanges.
Le pôle journalisme, composé actuellement de trois membres, cible essentiellement son activité autour de la rédaction d’articles. Néanmoins, il n’aspire qu’à accroître ses possibilités et serait ravi d’accueillir tout·e·s étudiant ·e·s désireu·x·se d’approfondir ses intérêts divers et de les partager avec la communauté estudiantine.
Des contenus originaux inspirés par les intérêts des rédacteurs·trices
L’Amphitryon a récemment publié un article autour de la préparation que demande un combat de boxe anglaise. Rédigé par Manon Andreatta, 20 ans, étudiante en deuxième partie de Bachelor en psychologie : « C’est un article qu’il me tenait à cœur d’écrire, car la boxe a une place importante dans mon quotidien. A travers lui, j’ai voulu montrer la beauté de ce sport. Ce n’est pas simplement deux personnes qui se battent ensemble, c’est une préparation intense, longue et difficile mais c’est aussi un dépassement de soi physique et psychologique. La boxe est un sport complet qui demande des sacrifices, c’est un beau sport de combat avec des valeurs, de la solidarité et beaucoup de respect entre les sportifs ». Mon article démontre également la difficulté de la préparation et les risques sur la santé pour atteindre un tel niveau, mais aussi et surtout la passion des pratiquant·e·s. Et Manon d’évoquer les raisons de son adhésion au pôle journalisme : « Je suis rentrée au pôle journalisme de l’AESSP parce qu’étant petite, le journalisme m’a toujours intéressée, alors j’y ai vu une occasion de pouvoir faire quelque chose de différent de mes études et qui me plaisait ».
Flavia Von Xylander quant à elle, 22 ans et étudiante en master de psychologie orientation enfants et adolescents, a décidé de traiter une thématique aujourd’hui incontournable : le féminisme. Son premier article Consentante jusqu’à preuve du contraire, publié en décembre passé, aborde les mythes sur les viols, et n’est que le premier d’une longue série liée à cette problématique. Posant en effets les jalons théoriques nécessaires, il lui sert de tremplin pour la rédaction de son prochain texte traitant de la culture du viol ainsi que l’exploration prévue de domaines tels que la pornographie ou encore l’écart salarial. Et Flavia d’ajouter : « Intrinsèquement lié à mes réflexions et intérêts personnels, c'est tout naturellement que je me penche dans la rédaction d'articles sur ces sujets. L'écriture étant mon moyen d'expression favori, je ne peux qu'en profiter. Mais je ne compte pas me limiter à cela, en effet, j'aime autant écrire sur d'autres thématiques ou même tenter l'expérience de rédiger de petites nouvelles. Je suis donc très contente et reconnaissante d'être acceptée dans ce pôle et j'espère bientôt y découvrir bien d'autres plumes ! ».
Vous trouverez également sur le site un article publié par Roxane Coquoz, membre et responsable du pôle journalisme, traitant de la question des inégalités scolaires, exacerbées par le système de division en filières à l’école obligatoire : Cap ou pas cap ? Le système de filières à l’école obligatoire créateur d’inégalités. Etudiante en psychologie de la santé, 23 ans, elle décide au cours de son Bachelor de s’impliquer davantage dans la vie associative en rejoignant l’AESSP. Le choix d’intégrer le pôle journalisme s’imposa de lui-même, l’écriture suscitant chez elle un vif intérêt. Outre la rédaction d’un article autour de l’éducation et d’un système scolaire suisse inadapté et vecteur d’inégalités, elle travaille actuellement à la rédaction d’un nouveau texte, soulignant l’impact des écrans sur le développement des enfants en bas âge. Alors en effet que le monde connaît une digitalisation croissante, les polémiques et controverses demeurent vives quant aux effets, positifs ou néfastes, des écrans sur les enfants en bas âge et leur développement cognitif et social. Les sites grand public traitant de cette thématique, adressés essentiellement au jeunes parents, sont légions, de même que la littérature scientifique. Il s’agira donc de proposer un aperçu des idées reçues et principaux résultats mentionnés par la recherche autour de l’utilisation des écrans. Mais également de proposer des modèles et stratégies permettant aux parents d’accompagner sereinement et à moindre risque leur enfant à travers la découverte des médias, aujourd’hui inévitablement omniprésents.
Pour en savoir plus, nous vous donnons rendez-vous sur notre site web : https://wp.unil.ch/aessp/nos-activites/amphitryon/.
Article rédigé par Roxane Coquoz, Manon Andreatta, et Flavia Von Xylander.