Le Dr Jorge Spangenberg, démontre dans un récent article que la composition chimique des feuilles de vigne – ici de chasselas et de pinot noir – conditionne leurs premières réponses aux manques d’eau dans le sol, le stress hydrique, ce qu’il est essentiel de comprendre dans le cadre des changements climatiques.
Le Dr Spangenberg, privat-docent à l’Institut des dynamiques de la surface terrestre (IDYST), est en outre convaincu que les conclusions de ses travaux sont applicables à d’autres types de plantes, comme un indicateur important de déficit hydrique lorsque mises en corrélation avec des données saisonnières, sachant que la vigne est parmi les plantes les plus sensibles à la carence en eau du sol.