Les tutorats en SSP, ces ateliers donnés principalement aux étudiant·e·s de première année mais également aux étudiant·e·s plus avancé·es, accueillent près de 300 participant·es· par année. Ils ont été maintenus, en ligne!
Par Valentine Perrot, étudiante-assistante en sciences sociales, « Tutorats en SSP »
Le lundi 16 mars, suite aux mesures prises par le Conseil Fédéral, l’UNIL ferme ses portes aux étudiant·e·s mais incite également les professeur·e·s et membres du personnel à privilégier le télétravail. Ce jour-là, lors d’une discussion Whatsapp avec ma collègue, tutrice également, une question ressort : « Comment va-t-on faire pour les tutorats ? ». En effet, les tutorats en SSP, ces ateliers donnés principalement aux étudiant·e·s de première année mais également aux étudiant·e·s plus avancé·es, accueillent près de 300 participant·es par année. Mes collègues et moi-même désirions également assurer la continuité de ceux-ci même sous une forme différente, ce qui nous demanda une adaptation certaine mais nécessaire.
Maintien des ateliers en ligne
Avec l’aide de l’ingénieure pédagogique de la faculté, Mariana Vieira Epars, nous avons réorganisé la structure de tous les ateliers, mais aussi leur contenu afin de les rendre plus cohérents en rapport à ce semestre compliqué. Par la suite, nous avons réfléchi à la manière la plus pédagogique et adéquate de les dispenser en ligne. Mais comment ? Notre choix premier fut celui de Skype pour les ateliers de moins de 20 étudiant·e·s. Pour les ateliers plus remplis, nous autres tuteurs·ices avons pu bénéficier de la plateforme Zoom afin que l’échange entre étudiant·e·s et tuteur·ice soit le plus agréable possible, que les étudiant·e·s se sentent libres de poser toutes leurs questions mais qu’ils puissent également faire part de leurs inquiétudes relatives au procédé des examens.
Au pied levé, nous avons relevé le défi de l’enseignement à distance ! Il était important pour nous de respecter l’engagement que nous avions pris auprès des étudiant·e·s et de leur montrer notre disponibilité à leur égard. Nous les avons tenus régulièrement informé·e·s de notre réorganisation sur notre page Moodle. Par la suite, certains étudiant·e·s nous ont écrit afin de nous faire part de leur situation personnelle : inquiétudes liées à l’incertitude des examens ou encore mobilisation à l’armée pendant plusieurs mois. Face à ces situations diverses, nous tâcherons de leur assurer également un suivi spécialisé pendant l’été.
Forte participation des étudiant·es
Lors des ateliers du 30 avril et 1er mai derniers, les étudiant·e·s étaient au rendez-vous : 40 pour chacune des séances. Les réunions étaient très enrichissantes et j’ai eu la joie de constater que leur motivation était forte. Leur participation était très active et les questions pertinentes. Parfois relatives aux modalités d’examen, mais elles étaient surtout centrées sur la manière de rédiger de façon structurée une dissertation, un plan ou encore une problématique.
Malgré ces temps particuliers, les étudiant·e·s paraissaient sereins·es mais surtout très soucieux·ses d’apprendre et de bien faire les choses. Les ateliers ont duré deux heures et demi comme à l’ordinaire en présentiel. Malgré le temps long sur l’écran, ils sont quasiment tous restés jusqu’à la fin du cours et souvent caméra enclenchée. Ce qui ajouta une part d’humanité dans cet échange numérique. Malgré l’absence d’interactions directes, nous avons pu assurer l’essentiel grâce à l’implication des étudiant·e·s dans ces circonstances particulières.