En octobre 2019, l’ADAS – l’Association des doctorants et assistants en sciences – a relancé son Café scientifique. Avec l’objectif de stimuler les échanges entre science et cité.
C’est désormais au Sidewalk Café, sur la place du Tunnel à Lausanne, que se tient le Café scientifique: une fois par mois, sur le coup des 19 heures, l’événement s’ouvre par une demi-heure de conférence par un chercheur, suivie par une demi-heure de discussion avec le public. Le tout précédé par une «happy hour», histoire de se mettre en condition! L’ambiance est donc détendue et informelle; quant aux orateurs, ils viennent aussi bien de l’UNIL, du CHUV, de l’UNIGE que de l’EPFL, et les conférences sont, sauf exception, données en français.
L’organisateur de l’événement, l’ADAS, a relancé la machine en octobre 2019, après un hiatus de quelques années: le Café scientifique première mouture s’était arrêté en 2016, pour cause d’essoufflement. Les évènements peinaient à attirer un public.
C’est donc le grand enjeu de ce «relaunch»: capter une audience, surtout une audience qui ne soit pas composée que de scientifiques. «Nous avons une bonne fréquentation jusqu’ici, nos cafés ont été suivis en moyenne par une trentaine de personnes, relève Liliane Broye, membre du comité de l’ADAS. Mais ce sont surtout des scientifiques, alors que notre cible, ce sont des gens intéressés par la science, mais qui ne travaillent pas dans le domaine.»
«Nous voulons rapprocher les scientifiques et le public, renchérit Ioanna Stefani, co-présidente de l’ADAS. Pour ne pas rester ces illuminés en blouse de labo qu’imaginent souvent les gens! Nos recherches sont financées par l’argent public, il est normal qu’on restitue quelque chose au public.»
Mais comment faire pour toucher cette audience de non-spécialistes? Tout d’abord, identifier des sujets qui trouvent un écho dans les préoccupations, les intérêts du public. Par exemple, le changement climatique, les mycoses et la résistance aux antibiotiques. Ensuite, identifier de bons orateurs et vulgarisateurs. Enfin, se faire connaître, via des flyers, les réseaux sociaux et un nouveau site web. Et finalement, compter sur le bouche-à-oreille.
A cet égard, le public a la possibilité d’évaluer les prestations via un QR code, pour un retour positif jusqu’à maintenant, relèvent les deux doctorantes.
Le prochain Café, le mardi 4 février, portera sur l’«Evolution du comportement social: des fourmis aux humains», sous l’égide de Michel Chapuisat, professeur au Département d’écologie et évolution de l’UNIL.
Retrouvez le programme complet sur le site du Café scientifique.