Regard sur la recherche à HEC Lausanne-UNIL – S’il est reconnu que les analystes financiers ont une tendance à adopter un point de vue trop optimiste lorsqu’ils émettent des prévisions de prix des actions, quelles en sont les véritables raisons? C’est la question que le Prof. Alain Schatt, Faculté des HEC (UNIL), et ses coauteurs ont choisi d’aborder dans une récente recherche au caractère inédit.
«Achat», «Vente» ou «Conservation» d’actions, tel est le type de recommandations émises par les analystes financiers connus sous le nom de sell-side analysts. Leur rôle est donc déterminant pour les décisions d’investissement et les mouvements du cours des actions, et aussi, par extension, dans le cadre de la cotation de sociétés privées ou encore de la rémunération de dirigeant·e·s.
Or, force est de constater que sur le long terme, les rentabilités moyennes suggérées par les prix cibles émis par les analystes (prix futurs théoriques des actions) vont s’avérer supérieures à la réalité du marché. Dès lors, connaître la source de cet excès d’optimisme revêt une importance capitale pour les investisseur·euse·s et les parties prenantes.
Et si la réponse se trouvait tout simplement dans la manière dont le cerveau humain traite les grands et petits nombres, cette tendance à l’optimisme se révélant dans le cas d’actions à faible prix?
À découvrir de suite avec le Prof. Alain Schatt, dans l’article publié sur le blog HECimpact qui traite de ce biais cognitif du petit prix et de ses conséquences sur les investissements.
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