Vous jouez d’un instrument et souhaitez faire partie d’un orchestre de bon niveau ? L’Orchestre Symphonique et Universitaire de Lausanne (OSUL) a le plaisir de vous faire savoir qu’il reste des places dans la plupart des registres.
Une audition d’admission est organisée mercredi 19 février dès 18h30 à l’Amphimax. Vous trouverez plus de renseignements, ainsi que le formulaire d’inscription, sur le site de l’OSUL : www.osul.ch
Merci de nous faire parvenir votre candidature pour le 14 février au plus tard. Contact : info@osul.ch / 077 95 77 182
Ce printemps 2020, l’OSUL va aborder un programme autour de Weber, Bruch et Schumann : « 1817-1867, 50 ans de romantisme allemand »
Weber : Ouverture du Freischütz
Bruch : Concerto pour violon n°1 (soliste : Anna Egholm)
Schumann : Symphonie n°1, « Le Printemps »
Répétitions dès le 24 février (plan de travail détaillé sur www.osul.ch)
Concert le 7 mai, salle Métropole, Lausanne
Direction : Hervé Klopfenstein
Fondé en 1903, l’Orchestre symphonique de Lausanne devient l’Orchestre Symphonique et Universitaire de Lausanne (OSUL) en 1990. Un certain nombre de chefs se succèdent à la tête de cet ensemble tout au long de son histoire, dont Charles Dutoit et André Charlet.
Depuis 1983, c’est Hervé Klopfenstein qui en est le directeur artistique. Il institutionnalise les rapports de l’OSUL avec l’Université de Lausanne et l’EPFL en 1990, tout en conservant un lien fort avec la Cité. Les meilleurs musiciens non-professionnels issus des conservatoires et écoles de musique de Lausanne, du canton et au-delà, jouent aux côtés des membres de la communauté universitaire et de l’EPFL. Une relation forte s’est également installée avec la Haute Ecole de Musique de Lausanne, dont les étudiants encadrent souvent les membres actifs de l’orchestre. Le large effectif de l’OSUL permet à ses musiciens d’aborder autant des grandes œuvres du répertoire que des partitions plus contemporaines.
L’Ouverture du Freischütz de Carl Maria von Weber a été composée en 1821. Ni vraiment sélection, ni « pot-pourri » de pages de l'opéra, cette ouverture est bâtie comme un mouvement symphonique qui détermine l'unité thématique de l'œuvre. C'est, à l'époque, une assez considérable innovation, – qui annonce les œuvres « à programme » de Berlioz et de Liszt, ou les premières ouvertures de Wagner.
Max Bruch composa son premier concerto pour violon entre 1864 et 1866 avec diverses révisions, dont la dernière date de 1868. La première de l’œuvre définitive a été jouée par Joseph Joachim le 7 janvier 1868 avec Reinthaler comme chef d'orchestre. Pour notre concert du 7 mai, ce sera la jeune violoniste Anna Egholm, Master de soliste à la Haute Ecole de Musique de Lausanne en 2019, Prix de l’OSUL, qui assurera la partie de violon solo.
La Symphonie n°1 (surnommée « Le Printemps ») a été composée par Schumann en 1841, un an après son mariage avec Clara Wieck et la naissance de sa première fille. Elle est contemporaine de son concerto pour piano en la mineur. Il n'avait jusque-là écrit des œuvres que pour le piano (23 premiers numéros d'opus) et pour voix. Elle a été composée en moins de trois semaines, fin janvier 1841. C'est le témoin d'un certain degré d'euphorie, sous la pression de sa femme qui souhaitait le voir aborder le genre symphonique.