Un atelier du programme doctoral de la Faculté Théologique de l’Université de Berne
Vendredi 31 janvier 2020
09h00 à 15h15
Uni-S, Room B-105, Schanzeneckstrasse 1, Bern
Organisé par Angela Ullman, Doktorandin und Assistentin für Interreligiöse Studien
Institute for Systematic Theology, Uni Bern
angela.ullmann@theol.unibe.ch
+41 31 631 45 45
Inscriptions : angela.ullmann@theol.unibe.ch
Le canton de Genève est un des seuls cantons qui poursuivent un modèle de séparation entre état et religions (depuis 1907) qui l’a réaffirmé avec la révision constitutionnelle en 2012. Après s’être démené pendant plusieurs années, la population genevoise a approuvé le projet de loi sur la laïcité en février 2019 – mais déjà des nouvelles résistances s’annoncent devant la Cour constitutionnelle genevoise. De limiter le projet de loi seulement à l’interdiction du portement des symboles religieux par les employées d’État serait injuste, parce que le projet de loi a aussi comme but de garantir la paix religieuse et de protéger la liberté de religion et de conviction. De quoi s’agit-il dans la nouvelle loi sur la laïcité au Canton de Genève?
Au cours de l’atelier, les contextes et les effets du projet de loi doivent être considérés depuis des regards disciplinaires différents. D’où vient le besoin pour un tel projet de loi et quels sont les origines de la loi? Comment est ce texte, qui est actuellement adopté, construit et peut-on reconnaître les négociations pendent des années dans le texte? Quels sont les potentiels et déjà prévisibles impacts de la loi sur les majorités et minorités sociétales? Doit-on évaluer ce ‘pacte laïque’ comme séculier, religieusement neutre, antireligieux ou autre? Et comment peut-on contourner raisonnablement avec ces catégories pour un vivre ensemble pacifique entre des religieux et non-religieux? Au centre de l’atelier sera l’intérêt épistémologique au contexte et à la question comment l’interdisciplinarité peut-elle être pratiquée? Une politisation de l’échange est à éviter.