L'UNIL renforce son dispositif pour développer et soutenir l’innovation en créant le HUB Entrepreneuriat et Innovation. Trois étudiants de SSP ont ainsi eu l’occasion de présenter leurs projets lors de la soirée d’inauguration du 18 novembre.
Elias Mehrdad et Brian Miola (étudiants à l’Institut des sciences du sport/SSP) ont lancé leur start-up « BodyUnited » afin de promouvoir la santé publique en proposant un entrainement physique adapté à domicile, en utilisant la pointe de la technologie en matière d’électrostimulation.
Pouvez-vous nous décrire votre projet en quelques mots ?
Nous effectuons du coaching sportif à l’aide de l’électrostimulation que nous avions testé déjà des années avant de lancer notre propre business. Pour apporter un plus et nous démarquer d’un marché qui se développe à grande vitesse dans notre pays, notre idée a été de nous déplacer d’abord au domicile de nos clients afin de proposer un service « haut de gamme ». Cette approche a été nécessaire pour fidéliser un bon nombre de clients bien qu’elle ne soit pas la plus bénéfique pour nous en terme d’investissement de temps.
Quand vous êtes-vous lancés ?
Comme Elias et moi avions l’ambition de créer quelque chose qui nous ressemblait pendant nos études, nous nous sommes donné rdv à la cafétéria de l’Unithèque pour boire un café en juillet 2018. Lorsque nous avons décidé de voir les possibilités qui s’offraient à nous (démarchage, contacts, légitimité etc…), nous avons directement commencé à faire un business plan et entrepris les démarches avec les médecins du Sport, banques et autres. Mais notre activité a démarré en début d’année 2019.
Combien d’abonnés avez-vous à ce jour ?
Aujourd’hui, hebdomadairement, nous avons 15 clients abonnés qui effectuent entre 1 et 2 entraînements par semaine.
Comment faites-vous pour concilier vos études et votre activité professionnelle ?
L’organisation a été le facteur sur lequel nous avons directement travaillé depuis le début. C’est-à-dire que nous avons toujours eu en tête le « rapport coaching – études » afin de ne pas trop démarcher et être sous l’eau, car nos études passent avant tout.
Aujourd’hui, chacun a un planning hebdomadaire concernant les séances d’entraînement. Chacun travaille deux après-midi par semaine afin de proposer une plage horaire assez large en terme de réservation de séances à nos abonné·e·s.
Nous travaillons avec un agenda connecté pour que nous puissions voir qui de nous 2 entraîne tel ou tel abonné.
« Légumes Perchés », vous connaissez ?
Il s’agit d’une initiative pour le développement et la promotion de l’agriculture urbaine lancée début 2018 par trois étudiants de l’UNIL, et représenté par Constantin Nifachev (étudiant à l’Institut de Psychologie/SSP) et Thomas Verduyn (étudiant de HEC) lors de la soirée de lancement.
Ils proposent d’optimiser les espaces dans la ville tout en respectant les plans d’urbanismes, en aménageant des potagers sur les toits, dans des espaces intérieurs, et des espaces entre les immeubles.
Comment avez-vous été amené à vous impliquer dans cette association ?
Thomas a créé l’association en janvier 2018, cette structure répondait le mieux aux besoins. C’était aussi le plus simple pour allier études et activités professionnelles. L’association en parallèle à une structure d’entreprise permet plus de flexibilité et d’échecs dans les recherches.
A qui s’adresse votre programme, « de la Graine à l’Assiette » ?
C’est un programme qui a pour but d’accompagner les citoyen·ne·s à travers les saisons autour d’un potager. Ils vont s’unir pour mener à bien la culture de fruits et légumes. Mots clés : Pérennité et création de lien social.
Il s’adresse aujourd’hui aux écoles (primaires -secondaires), aux crèches, aux quartiers, aux campus. Nous produisons pour sensibiliser.
L’UNIL a récemment donné son accord pour l’installation d’une serre aquaponique sur le campus. De quoi s’agit-il ?
C’est une méthode agricole qui existe depuis le temps des Aztèques. Ils avaient des radeaux sur les rivières avec les racines des plantes qui étaient constamment en contact avec l’eau. Aujourd’hui, nous tentons d’adapter cette méthode pour les milieux urbains. Une culture verticale permet d’optimiser les espaces et d’avoir des légumes perchés ! L’UNIL nous a accordé cette installation pour faire découvrir et expérimenter cette méthode sur le campus. Des étudiants ont même pu valider des crédits en construisant un module.
Vous êtes une quinzaine de personnes à faire partie de l’association : des étudiant·e·s de l’UNIL, de l’EPFL, et aussi des personnes externes. Comment fonctionnez-vous ?
Depuis quelques mois, nous sommes devenus une fédération d’association. Un comité national a été ouvert, géré par 6 membres majoritairement diplômé·e·s. Un comité Lausanne Campus accueille les membres et recueille les projets d’étudiants de l’UNIL et de l’EPFL, dont l’aquaponie (UNIL) et le Growbot Hub (EPFL). Cette fédération permettrait d’ouvrir d’autres comités dans d’autres villes et Cantons !
Facebook – Instagram : Legumes Perches
Contact : info@legumesperches.ch