La caravane qui assure la promotion des Jeux Olympiques de la Jeunesse (janvier 2020) est passée jeudi par l’UNIL partenaire de l’événement sportif.
« La première fois que j’ai vu la flamme, c’était aux Jeux Olympiques de la Jeunesse à Singapour, en 2010. J’avais 17 ans et j’en prenais plein les yeux. Je n’aurais jamais pensé que, dix ans plus tard, elle serait ici, à Lausanne. Et j’en suis vraiment très heureux ». Ambassadeur de Lausanne 2020, Augustin Maillefer s’est transformé en porteur de cette flamme hautement symbolique, jeudi en fin d’après-midi, à l’occasion d’une étape du Torch Tour qui, depuis quelques jours, sillonne la Suisse (ainsi que la France voisine) afin d’annoncer l’événement agendé du 9 au 22 janvier prochain.
Rameur de premier plan au niveau international, mais aussi étudiant ici-même (Master en sciences du sport), le Vaudois ne s’est pas arrêté aux épreuves réservées aux juniors puisque, après les Jeux de Londres (2012) et Rio (2016), il prépare avec assiduité et ambition ceux de Tokyo (2020), l’été prochain. « J’aurai peu de temps en début d’année prochaine en raison de mon programme d’entraînement, précise-t-il. Mais je suivrai bien sûr avec beaucoup d’intérêt les compétitions. » Les organisateurs espèrent bien entendu qu’il en ira de même pour le grand public, durant les 13 jours réservés aux huit sports (16 disciplines, 81 épreuves au total) et 1880 athlètes annoncés (70 pays).
Devant un peu plus de 200 personnes réunies sur l’esplanade Amphimax de l’Université de Lausanne, Nouria Hernandez s’est dite ravie de voir brûler « cette flamme qui illustre les liens que l’Université et l’EPFL ont tissés avec le sport », citant différentes entités comme le Centre Sport et Santé, la Fédération Internationale des Sports Universitaires, sans oublier bien sûr le récent bâtiment du Synathlon, qui abrite notamment l’Institut des Sciences du Sport (ISSUL), ou encore l’impressionnant Vortex, qui servira de logements pour les athlètes avant de recevoir, dès la rentrée 2020, plus de 1200 étudiants.
Un véritable héritage
La rectrice de l’UNIL en a également profité pour faire la promotion, auprès des nouveaux étudiants peut-être, « des magnifiques terrains de sport au bord du lac, comme peu d’universités dans le monde en possèdent. » Quant à Etienne Marclay, vice-président de l’EPFL, il a noté une contribution importante – qui deviendra même un véritable héritage - sous la forme d’une plateforme de recherches qui doit permettre aux jeunes sportifs de se développer et d’envisager leur carrière dans les meilleures conditions.
L’Université de Lausanne représente ainsi l’un des centres névralgiques des prochains Jeux Olympiques de la Jeunesse. A 98 jours de leur ouverture, alors que vient d’avoir lieu la 4e et dernière commission de coordination, c’est sur les routes du pays, beaucoup dans les écoles, que les organisateurs s’efforcent de réveiller et de faire vivre l’esprit olympique. Après Aigle mercredi, puis Lausanne, la flamme olympique – allumée à Athènes le 17 septembre - fera halte à Echallens ce vendredi.