La conférence annuelle du European Consortium of Sociological Research (ECSR) démarrera le 12 septembre prochain sur le campus de l’UNIL. Elle réunira plus de 250 universitaires de 22 pays, avec une majorité de participant·e·s venant d'Europe.
Le thème de la conférence est "l'inégalité tout au long de la vie" et aborde deux préoccupations clés du ECSR : l’inégalité dans la distribution des perspectives de vie d’une part et les différences dans les parcours de vie par sexe, classe et origine ethnique. Plus généralement, ce thème souligne le rôle crucial d'une perspective longitudinale non seulement pour la théorie sociologique, mais aussi pour la recherche empirique où les panels de ménages, les études de cohortes et les données de registres ont ouvert de nouveaux horizons analytiques.
Les recherches présentées à la conférence de cette année s'inscrivent dans l'un des sept axes de recherche : mobilité sociale, migration, famille, genre, enfance et vieillesse, éducation et marché du travail. Pourtant, comme toujours dans les conférences du ECSR, il existe une diversité thématique, avec des contributions prometteuses sur la fortune financière et les partis de la droite populiste, le divorce et la participation civique, les gênes et les réseaux sociaux.
Cette diversité thématique se reflète également dans les quatre keynotes. Lors de la séance plénière d'ouverture, Delia Baldassari (Université de New York) parlera des field experiments en sciences sociales. Le deuxième jour de la conférence, Martin Diewald (Université de Bielefeld) dévoilera ce que les études sur les jumeaux nous apprennent sur les inégalités au cours de la vie. Le troisième jour de la conférence, Gunn E. Björklund (Université d'Oslo) soulignera le rôle de la ségrégation géographique dans les inégalités ethniques, et Herman van de Werfhorst (Université d'Amsterdam) conclura en parlant des inégalités dans les trajectoires éducatifs.
Programme complet: https://ecsr2019.sciencesconf.org
Organisations et soutiens:
Pôle de recherche national suisse LIVES, l'Institut des sciences sociales de la Faculté des sciences sociales et politiques (UNIL), la Fondation de l'Université de Lausanne, le Centre CIGEV de l'Université de Genève et le Centre suisse d'expertise en sciences sociales FORS.