Fariba Adelkhah, anthropologue et directrice de recherche à Sciences Po rattachée au Centre de recherches internationales (CERI), a été arrêtée en Iran en juin 2019 pendant qu’elle exerçait son métier de chercheuse. À ce jour, elle est toujours détenue.
Profondément émus et indignés par cette arrestation qui constitue une atteinte aux droits fondamentaux de la personne et au libre exercice du métier universitaire, nous exprimons notre entière solidarité vis-à-vis de notre collègue et appelons à sa libération immédiate. Par ailleurs, nous relayons la demande faite par le Fonds d’analyse des sociétés politiques (FASOPO) dont elle est membre fondatrice :
« Prenant acte du mépris de la liberté scientifique que manifestent les autorités de Téhéran, et du danger que courent les universitaires qui se rendent en Iran, le Réseau européen d’analyse des sociétés politiques demande aux institutions scientifiques et universitaires européennes de suspendre immédiatement toute forme de coopération avec ce pays, autre que l’accueil en leur sein des étudiants iraniens, tout en exprimant sa confraternité avec les enseignants et chercheurs iraniens confrontés à l’arbitraire de l’appareil sécuritaire de la République islamique. »
L’équipe de l’Institut d’études politiques de l’Université de Lausanne
Autres communiqués de soutien :
- Centre de recherches internationales (CERI)
- Fonds d'analyses des sociétés politiques (FASOPO)
- Les enseignants-chercheurs de Sciences Po
- L'Association française de science politique (AFSP)