Retour sur la journée de la grève des femmes du 14 juin à l'UNIL, entre émotions et revendications.
La journée du 14 juin a débuté tôt à l'UNIL! Les plus courageuses et courageux ont commencé à distribuer des tracts dès 7h, pour alpaguer les plus matinales et matinaux.
S'en sont suivies diverses activités dans les facultés : des discussions sur les biais de genre, des cafés rencontres ainsi que des ateliers banderoles.
À 11h, le personnel et les étudiant·e·s étaient invité·e·s à l’Amphipôle pour la lecture du manifeste des grévistes regroupant les revendications et pour des prises de parole diverses. La rectrice Nouria Hernandez a rappelé le chemin parcouru par les femmes en Suisse et l’attachement de l’UNIL à l’égalité.
Un pique-nique a ensuite eu lieu à l’Amphimax. Les discussions allaient bon train, toujours sur le thème des revendications de cette journée. Les hommes solidaires ont rempli leur rôle de soutien et accueilli plusieurs enfants tout au long de la journée, dans la garderie mise en place pour l’occasion.
L’après-midi, plusieurs associations et services ont pris la parole : la FAE, l’ACIDUL, le collectif CLASH, l’association des étudiant·e·s afro-descendant·e·s, entre autres, ainsi que le Bureau de l’égalité, ont tenu des discours émouvants et motivants! Entre témoignages personnels, états des lieux, problématiques liées à la question du genre, l’on a pu constater que de nombreux progrès restent à faire, même à l'UNIL. Une vraie solidarité et une envie d'avancer ensemble se font sentir, qui ne sont d’ailleurs pas nouvelles et qui ont déjà porté des fruits. Comme l’a dit Carine Carvalho, déléguée à l’égalité de l'UNIL : " Sans la mobilisation des femmes, il n'y aurait par exemple pas eu de bureaux de l'égalité dans les hautes écoles".
Le reste de l’après-midi a été dédié aux préparatifs du départ pour la manifestation, qui partait à 18h de la Place Saint-François à Lausanne. Chacune a préparé sa banderole, certaines se sont grimé le visage… une véritable vague violette a déferlé sur le campus ! L'ambiance était joyeuse et bienveillante, tout comme l’a été, par la suite, la manifestation.
Bravo à toutes celles et ceux qui se sont investi·e·s dans l'organisation de cette journée historique aussi pour l’Université, notamment le Collectif UNIL/EPFL pour la grève des femmes*/féministe, ainsi que les associations et services !