Plusieurs chercheurs·euses suisses ont récemment développé des outils pour évaluer si un poste de travail garantit les besoins fondamentaux des travailleurs·euses.
La notion de travail décent, initialement proposée par l'Organisation internationale du travail, inclut différents domaines d'exigences applicables aux conditions d'exercice d'un emploi et nécessaires au bien-être, à la santé et à la sécurité des travailleurs·euses.
Une équipe de checheurs·euses suisses, dont Jonas Masdonati et Jérôme Rossier, tous deux membres du CePCO, ont validé une échelle qui évalue la perception des individus de la décence de leurs conditions de travail. Cet instrument a été validé dans trois régions linguistiques de Suisse et peut être particulièrement utile aux conseillers·ères en orientation, notamment car ils·elles peuvent être amené·e·s à dénoncer des conditions de travail non décentes, mais également à aborder la sécurité et le bien-être professionnels avec leurs client·e·s.
Les auteurs de cette étude ont récemment publié un article dans la revue Panorama sur le thème du travail décent (lien ci-dessus). Nous vous renvoyons également à l'article de validation paru dans le Journal of Vocational Behavior, ainsi qu'à un chapitre de livre présentant l'importance du travail décent dans le conseil en orientation, que les membres du CePCO ont écrit pour l'ouvrage édité par Valérie Cohen-Scali et collègues, "Interventions in Career Design and Education - Transformation for sustainable development and decent work".