Le Bureau de l’égalité de l’UNIL vient de publier la deuxième édition de son rapport de monitoring de l’égalité. Les données statistiques contenues dans ce rapport sont un soutien pour le Plan d’action pour l’égalité de la Faculté des SSP.
Le Bureau de l’égalité de l’UNIL vient de publier la deuxième édition de son rapport de monitoring de l’égalité. Inauguré en 2015, le monitoring de l’égalité à l’Université de Lausanne joue un rôle de boussole pour les actions menées dans ce domaine par l’institution. L’analyse approfondie de la répartition femmes-hommes dans les différents corps, fonctions, instances et facultés de l’Université met en lumière la situation de l’UNIL par rapport à l’égalité, les écueils rencontrés et les progrès accomplis.
Ces données statistiques sont également un soutien pour le Plan d’action pour l’égalité de la Faculté des SSP.
La Faculté de SSP en quelques chiffres (2017) :
Une majorité constante du nombre d’étudiantes à tous les niveaux :
En bachelor et master, les hommes ne représentent qu’un peu plus du tiers du corps estudiantin inscrit et leur présence se renforce très légèrement au niveau du doctorat, où les femmes sont toutefois de plus en plus présentes, passant de 56.9% en 2015 à 59.6% en 2017.
Un plafond de verre persistant
Alors que la proportion de femmes parmi les assistant·e·s diplômé·e·s est restée relativement stable, elle est en recul chez les postdoctorant·e·s, même si les femmes y sont toujours majoritaires. Les fonctions de MER1 et de professeur·e restent quant à elle encore plutôt masculines en SSP. La proportion de femmes MER et professeures a stagné au cours de ces 6 dernières années, affichant même un léger recul par rapport à 2015. Au niveau du corps professoral, SSP reste cependant la deuxième Faculté la plus féminisée de l’UNIL, après la Faculté des lettres.
De grandes disparités entre les instituts
Ces proportions varient cependant largement selon les quatre instituts de la Faculté. L’Institut des sciences sociales et l’Institut de Psychologie restent les unités les plus féminisées, mais les fonctions stables (MER et corps professoral) y restent aussi largement masculines.
L’Institut des Etudes politiques, historiques et internationales garde une majorité d’hommes à tous les niveaux académiques, tandis qu’à l’Institut des sciences du sport de l'Université de Lausanne le nombre de femmes a reculé par rapport à 2015 à tous les niveaux excepté au postdoctorat, qui compte, en 2017, 10.1% de femmes.
Un PAT toujours très féminisé
Les femmes représentent 74.0% du personnel administratif et technique de SSP. Si les femmes occupaient 100% des postes administratifs en 2015, elles en occupent 96.7% en 2017. Leur nombre a également légèrement reculé dans le personnel technique et de laboratoire, passant de 51.0% en 2015 à 46.4% en 2017.
Vous trouverez d'autres chiffres dans le rapport de monitoring en PDF.
Le monitoring interactif en ligne :