Pour permettre aux étudiantes et aux étudiants de participer à la grève des femmes, l’UNIL n’organisera pas d’examens le 14 juin. De son côté, un Collectif UNIL-EPFL proposera divers événements sur le campus
« Selon la Loi sur l’Université de Lausanne (LUL), l’UNIL a pour mission de veiller à l’égalité des chances, explique Marc de Perrot, secrétaire général. Elle s’engage dans une politique qui va résolument dans ce sens.» De son côté, le Gouvernement vaudois a demandé aux Directions de ne pas, si possible, prévoir d'examens le 14 juin afin de permettre aux étudiantes et aux étudiants de participer à la grève. L’UNIL a édité une note qui va dans ce sens. « La cause est soutenue à tous les échelons de l’institution, poursuit Marc de Perrot. Les facultés ont fourni un important travail pour réorganiser les examens.»
Sur leur temps libre
De leurs côtés, les collaboratrices et collaborateurs qui souhaitent participer à des actions concoctées hors du campus le 14 juin devront le faire sur leur temps libre. En revanche, celles et ceux qui veulent assister à des événements mis sur pied sur les sites de l’UNIL et de l’EPFL pourront le réaliser sur leur temps de travail.
Un programme a en effet été préparé par un Collectif UNIIL-EPFL, composé d’une trentaine de personnes, né suite aux Assises féministes de 2018. « Nous aimerions rappeler que les Hautes écoles sont un lieu de production de culture comme les autres, explique Charlotte Dufour, doctorante en lettres de l’UNIL et membre du Collectif. On y retrouve les mêmes problématiques et les mêmes enjeux que dans tous les autres lieux.»
Le Collectif invite donc tous les membres de la communauté à se rendre dès 11h à l’Amphimax. La rectrice Nouria Hernandez dira quelques mots en ouverture. Repas canadien, préparation de banderoles et autres activités figurent au menu de cette journée.