Les travaux du Prof. Giuseppe Pantaleo, professeur ordinaire à la FBM, se distinguent comme l'une des découvertes clés dans la recherche mondiale sur le VIH, dans l'édition «Milestones» de Nature. Le scientifique avait démontré la capacité du virus à se dissimuler dans les tissus lymphoïdes.
L’infection du VIH (virus de l’immunodéficience humaine) est l’une des maladies les plus étudiées dans l’histoire de la médecine. Depuis le début des années 80, le VIH s’est transformé en pandémie, infectant près de 36 millions d’individus et causant plusieurs centaines de milliers de décès chaque année.
Le magazine scientifique renommé Nature a publié une chronologie des 21 jalons marquants la recherche sur le VIH depuis son identification en 1983 jusqu’aux derniers traitements antirétroviraux. Les résultats de la recherche du Prof. Pantaleo et de son groupe de travail sont distingués comme «découverte clé» dans cette édition spéciale «Milestones HIV Research».
«Nous avons démontré que le virus avait la capacité de se «cacher» dans les ganglions lymphatiques aux stades précoces de la maladie et de se répliquer activement pendant la phase de latence clinique du VIH. A cause de la réplication active «cachée» du virus, la maladie progresse et la structure des tissus lymphoïdes se dégrade» explique Giuseppe Pantaleo, chef du Service d’immunologie et allergie du CHUV.
Cette découverte a ouvert la voie à la compréhension des mécanismes responsable de la maladie du VIH et à un changement marquant dans la prise en charge thérapeutique des patients, au développement de thérapies plus ciblées, et potentiellement, à l'éradication du virus.