Regard sur la recherche à HEC Lausanne-UNIL – S’il est largement admis que les règles de gouvernance jouent un rôle majeur dans le bon fonctionnement des entreprises et l’équilibre des marchés, comment mesurer le degré de responsabilité des entreprises dans ce domaine? Et comment évaluer l’effet de mauvaises pratiques de gouvernance ou l’efficacité de nouvelles dispositions? C’est ce que les professeurs et chercheurs Boris Nikolov et Norman Schürhoff de la Faculté des HEC, avec leur co-auteur Erwan Morellec (EPFL), ont cherché à élucider dans leur dernier travail de recherche.
Force est de constater qu’à chaque faillite d’entreprise ou crise financière, les règles de gouvernance sont pointées du doigt et font l’objet de nouvelles dispositions. Or, pour pouvoir instaurer des mesures qui sauront résoudre efficacement ces problématiques de gouvernance, il faut pouvoir au préalable évaluer l’impact des comportements préjudiciables sur la valeur de l’entreprise et sur les groupes de parties prenantes.
En examinant deux types de problématiques de gouvernance courantes - celle où un·e actionnaire majoritaire influence la prise de décision d’une entreprise aux dépens des actionnaires minoritaires, et celle où il·elle agit aux dépens des créanciers, les trois chercheurs ont pu démontrer le lien de cause à effet, mais aussi et surtout chiffrer la perte de valeur endurée par l’entreprise selon le comportement adopté par l’actionnaire dominant.
Vous souhaitez en savoir plus sur les indices de gouvernance ainsi développés et connaître les principes du modèle mis en place par nos professeurs et testé sur plus de 12'000 entreprises? Découvrez plus en détails les résultats de leur recherche dans l’article de notre blog HECImpact.
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