Regard sur la recherche à HEC Lausanne-UNIL – L’instauration et la propagation de l’esclavage aux États-Unis constituent une période de l’histoire américaine qui fait l’objet de nombreux débats et controverses. Dans son dernier travail de recherche, la professeure Elena Esposito, Faculté des HEC (UNIL), s’est penchée sur ce sujet délicat en cherchant à comprendre s’il existait un lien entre l’expansion de la malaria et la croissance de l’esclavage aux États-Unis.
C’est en s’appuyant sur des données historiques et des documents d’archives que la Prof. Elena Esposito a découvert que la malaria (paludisme) avait joué un rôle prépondérant dans la propagation de l’esclavage aux États-Unis à la fin du 17e siècle et début du 18e siècle.
Face à cette épidémie, les régions chaudes et humides des États-Unis, situées principalement dans le sud, se sont trouvées confrontées à une véritable pénurie de main d’œuvre. Les résultats de la recherche conduite par la Prof. Esposito ont permis de démontrer que ce contexte pandémique avait alors encouragé les propriétaires d’exploitations à faire appel aux esclaves d’Afrique subsaharienne en raison de leur résistance à la maladie. Exposés à cette maladie qui sévissait dans leur pays d’origine depuis de nombreuses années, les Africains présentaient une résistance au paludisme plus élevée que les Amérindiens ou les Européens.
Découvrez plus en détails les résultats de cette recherche dans l’article de notre blog HECimpact.
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