Le 7 décembre dernier, c’est dans une ambiance festive que l’Institut de Psychologie a célébré son cinquantième anniversaire.
Compte-rendu de Pauline Roux, 1ère assistante à l’Institut de Psychologie.
Dans le récent bâtiment du Synathlon, pas moins de 200 personnes étaient rassemblées pour cet événement.
La cérémonie a débuté par les allocutions de la Rectrice de l’Université, Madame la Professeure Nouria Hernandez, le Doyen de la Faculté des sciences sociales et politiques, Monsieur le Professeur Jean-Philippe Leresche, et l’actuel directeur de l’Institut de Psychologie, Monsieur le Professeur Grégoire Zimmermann. Tous trois ont souligné l’augmentation impressionnante du nombre d’étudiant·e·s inscrit·e·s en psychologie depuis 50 ans, reflétant le dynamisme de l’Institut de Psychologie (IP) et soulevant des défis majeurs pour le futur.
Le souci constant de l’IP de tisser et consolider les liens entre mondes académique et professionnel a été relevé par le Professeur Matthias Kliegel, Président de la Société Suisse de Psychologie (SSP), et Monsieur Stephan Wenger, co-président de la Fédération Suisse des Psychologues (FSP). Ce dernier a rappelé, non sans une pointe de nostalgie, son parcours d’étudiant et d’assistant à l’Institut de Psychologie.
Puis, deux orateurs ont fait voyager le public dans le temps. Le Dr. Samuel Berthoud, ancien Professeur titulaire à l’Institut, a retracé l’histoire de l’enseignement de la psychologie à Lausanne. Le Prof. Rémy Droz a quant à lui éclairé le passé de l’IP à travers l’observation des places et espaces qu’il a pu occuper et traverser au cours de son parcours dans cet Institut.
Tournés vers l’avenir de la psychologie, deux orateurs ont ensuite mis l’accent sur certaines perspectives de l’IP. Le Professeur Jean Guichard du CNAM (Conservatoire national des arts et métiers), dans une présentation intitulée « Quelle recherche pour accompagner à l’orientation ? » a souligné l’importance de repenser et de soutenir des pratiques d’accompagnement à l’orientation empreintes de justice sociale et en phase avec les enjeux de durabilité. La Professeure Marianne Schmid Mast de l’Université de Lausanne a, quant à elle, souligné tout l’intérêt pour les psychologues d’utiliser les nouvelles technologies et en particulier la réalité virtuelle pour l’étude des comportements interpersonnels, mais aussi plaidé pour que l’expertise des psychologues puisse contribuer aux concepteurs et utilisateurs de ces technologies.
Les présentations des orateurs ont ensuite été ponctuées par la touche des assistants de l’IP. Mathilde Bostelmann, doctorante à l’IP, a réitéré brillamment sa prestation Ma thèse en 180 secondes, intitulée « Systèmes de mémoire dans le syndrome de Williams ». Et pour clore la cérémonie, les assistant·e·s de l’IP avaient confectionné un film surprise, présentant non sans autodérision « les tribulations d’un assistant à l’IP », et invitant le public à en rire encore pendant un apéritif festif.