6e édition | août à décembre 2018 – Arrivées au quatrième mois d’un programme reconnu tant pour son efficacité que son haut niveau d’exigence, les équipes FitProt, PhageForward et ISTIA Digital Solutions sont en pleine émulation! Comment ces projets évoluent-ils au sein de l’accélérateur? et quelles sont les nouveautés proposées par le programme?
Depuis son lancement en 2016, l’UNIL HEC Accelerator a accueilli 15 équipes dans ses murs, les aidant à faire sortir de terre leur projet. Aujourd’hui, grâce à ce programme de 5 mois de coaching, plusieurs start-ups font parler d’elles dans les médias ou dans leurs secteurs économiques et/ou industriels: Légumes Perchés, Buildigo ou encore Greenastic en sont d’excellents exemples.
Pour cette 6e édition qui a débuté en août et se terminera fin décembre, nous avons souhaité prendre la température au sein même du programme.
Comment une telle aventure se vit-elle au cœur de l’accélérateur ?
Les équipes-projets qui participent actuellement au programme se sont prêtées au jeu et nous racontent leur expérience après plus de 3 mois de programme et de coaching.
Diplômé de la Faculté des HEC et fondateur du projet FitProt, un service qui s’adresse aux sportif·ive·s et qui a pour but de faciliter l’accès à une alimentation personnalisée, José Ibarra explique: «L’une des principales leçons que l’on apprend dans l’accélérateur, c’est qu’il faut d’abord vérifier que la solution que l’on offre au client réponde à un véritable besoin. Sans quoi il ne sera jamais prêt à payer pour l’acquérir. ». S’il s’agit d’un principe qui peut paraître relativement logique, l’appliquer n’est pourtant pas si évident et les entrepreneur·euse·s en devenir en font régulièrement les frais. Encouragé à aller à la rencontre de ses futurs clients à la sortie des salles de sport par la responsable du programme d’accélération, Nadine Reichenthal (chargée de cours à HEC Lausanne), il a ainsi découvert que le problème qu’il cherchait à résoudre n’était pas forcément perçu de la même manière par les principaux intéressé·e·s. «Cet écart de perception aura d’importantes répercussions lorsqu’il s’agira de réfléchir au type de client que l’on veut cibler.» ajoute José Ibarra.
Du côté de PhageForward, un programme de thérapie qui lutte contre la résistance aux antibiotiques, l’expérience se vit différemment. Porté par la Dr. Shawna McCallin, chercheuse au CHUV, le projet PhageForward prend forme, se construit et se concrétise sans forcément subir de changement radical par rapport à son idée de base. «Le programme UNIL HEC Accelerator nous permet de concrétiser notre mission en identifiant et en mettant l’accent sur les activités qui sont centrales pour le lancement de notre projet, et en améliorant notre manière de communiquer.» nous explique Shawna McCallin.
Pour la jeune femme, le programme d’accélération donne une légitimité au projet. Il lui permet aussi de construire l’avenir, en ouvrant les portes sur les futures étapes. Grâce au financement offert, les membres de PhageForward ont ainsi pu réaliser des tests de leur produit et identifier ensuite, selon les résultats obtenus, les futurs partenaires locaux avec lesquels travailler. Et ce n’est pas tout, les prochains jalons sont également posés sous l’impulsion du programme de l’accélérateur. «Nous amorçons déjà les prochaines étapes. Nous sommes par exemple en train de postuler auprès du FNS pour le programme d’encouragement Bridge Proof of Concept.», souligne Shawna. Pour elle, le programme d’accélérateur est une source d’inspiration, un moteur permettant d’aller au bout de son idée et de ses ambitions : «Il y a des patients qui meurent au CHUV, en Suisse, et dans le monde entier à cause des infections résistantes. PhageForward doit contribuer à changer cela! ».
Quant à José Ibarra du projet FitProt, ce qu’il apprécie par-dessus tout dans ce programme, c’est le fait de savoir qu’une fois toutes les étapes de l’accélérateur franchies, FitProt aura la certitude de ses chances de succès. « Nous pourrons ainsi décider sur des bases beaucoup plus solides du développement commercial de FitProt. » conclut-il.
C’est également le constat des membres de l’équipe d’ISTIA Digital Solutions dont la mission consiste à digitaliser les cabinets médicaux: « Je trouve que cette expérience est excitante, elle permet notamment d’évaluer si notre projet a du potentiel. L'UNIL HEC Accelerator nous offre les ressources financières et intellectuelles nécessaires pour nous préparer à la phase de commercialisation.» explique Céline Arethens, étudiante à la Faculté des HEC.
Nouveautés de l’UNIL HEC Accelerator
Le programme ne cesse d’évoluer, c’est une matière vivante qui grandit au fil de ses éditions. Cet été, c’est tout un espace de co-working qui a vu le jour dans les locaux de l’accélérateur dans le bâtiment Amphipôle sur le campus de l’UNIL. Une vingtaine de places de travail ont pu être créées. «Nous espérons ainsi créer un espace de co-working pour toutes·tous celles et ceux que l’esprit d’entreprendre titille au sein de la communauté UNIL, et organiser davantage d’événements de réseautage.» explique Nadine Reichenthal.
Et afin de cultiver et de renforcer l’esprit entrepreneurial au sein de la communauté UNIL, des formations mensuelles sont désormais ouvertes à toutes et tous sur simple inscription sur le site de l’accélérateur. Le prochain cours sera un Media Training dispensé par un journaliste RTS La Première. Il sera annoncé prochainement sur le site et sur la page Facebook de l’UNIL HEC Accelerator.
Et finalement, toute personne de la communauté UNIL intéressée à parler de son projet entrepreneurial est invitée à prendre contact via le site de l’UNIL HEC Accelerator (rubrique Office Hours) pour 30 minutes de coaching.
Futures entrepreneuses et futurs entrepreneurs, à vos agendas!