Son portrait
Après avoir étudié le droit à l’Université de Genève et à la London School of Economics and Political Science, Luzius Mader a obtenu son Doctorat en 1984 dans la Cité de Calvin, sa thèse portait sur l’évaluation de la législation. La même année, Joseph Voyame, membre du jury de sa thèse et père de la Constitution jurassienne, lui propose d’entrer à l’Office fédéral de la justice (OFJ). Spécialiste du droit public, en particulier du droit constitutionnel, administratif, et du droit européen, c’est donc tout naturellement que Luzius Mader devient sous-directeur de l’OFJ en 1993. En 2012, il accède au poste de directeur suppléant, d’où il dirige le domaine de direction Droit public. Membre du Conseil de fondation du Fonds national suisse de recherche scientifique (FNS), il a été président de l’Association internationale de législation entre 2006 et 2012. Il est également délégué aux victimes de mesures de coercition à des fins d’assistance depuis 2013.
« A bonne méthode, bon résultat »
Professeur à l’IDHEAP, Luzius Mader y a délivré un enseignement précieux pour les étudiant·e·s et les responsables politiques : la légistique, ou l’art de s’assurer de la qualité d’un texte juridique, un élément majeur de son activité. Spécialiste du droit constitutionnel, du fédéralisme, des autorités fédérales et des droits populaires, il a contribué par ses recherches à la mise en œuvre et à l’évaluation de lois. Il porte un intérêt particulier aux rapports entre la Suisse et l’Union européenne.
Celui qui soufflait dans l’oreille des Conseillers fédéraux prend sa retraite. Le professeur extraordinaire Luzius Mader quitte l’IDHEAP en laissant derrière lui un héritage précieux pour l’ensemble des collectivités publiques par son travail, son enseignement et l’ensemble de ses publications.