Dimitrija Kalanoski, chercheur FNS et titulaire d’un doctorat en management de la Faculté des HEC de l'Université de Lausanne, s’est vue décerner le "Best paper award" à l’occasion de la Conférence EURAM 2018 qui s’est tenue à Reykjavik en juin dernier.
L' European Academy of Management (Académie européenne du management), fondée en 2001, est une société savante dédiée à l’avancement de la discipline académique de gestion en Europe. Forte de membres originaires de 49 pays d’Europe et au-delà, l’EURAM jouit d’une grande diversité et offre à ses membres des opportunités d’enrichir les débats autour de divers thèmes et traditions de gestion de recherche.
L’article de Kalanoski, Cappa & Pinelli intitulé "Institutional Quality Differences and the Performance Effect of M&As on Rival Firms" (Différences institutionnelles de qualité et effet de performance des fusions et acquisitions sur les entreprises rivales) examine comment les disparités de développement des environnements institutionnels - à savoir l’avantage et l’inconvénient concurrentiels institutionnels d’acquérir des entreprises cibles et rivales - peuvent influer sur la performance des concurrents lors des annonces de fusions et d’acquisitions. Premièrement, Dimitrija et ses coauteurs observent que les fusions et acquisitions affectent plus positivement les performances des rivaux lorsque la qualité institutionnelle de leur pays d’origine est supérieure à celle du pays d’origine des acquéreurs. En d’autres termes, les concurrents disposent d’un avantage concurrentiel institutionnel supérieur à celui des acquéreurs. Deuxièmement, les fusions et acquisitions affectent plus positivement la performance des concurrents lorsque la qualité institutionnelle du pays d’origine des acquéreurs est supérieure à celle de leurs objectifs, ce qui signifie que les acquéreurs sont confrontés à un désavantage concurrentiel institutionnel dans ce cas.
Dimitrija Kalanoski est chercheur FNS en chef et travaille principalement sur des thèmes relatifs à la concurrence, la coopération et coopétition interentreprises en s’appuyant sur des modèles de structure, de conduite et de performance (création de valeur et appropriation de valeur), même si son portefeuille de projets de recherche prend également en compte les dispositions entre entreprises (fusions et acquisitions, JV, spinoff, alliances), la théorie institutionnelle et les stratégies d’entreprises marchandes et non marchandes.