Une étude menée par les Universités de Saint-Gall et de Lausanne révèle 9 profils très différents
Au cours des dernières années, les géants de la technologie ont favorisé l'adoption du Big Data dans le secteur public apportant ainsi des améliorations prometteuses pour la collectivité, les entreprises et les institutions. Toutefois, des ambiguïtés conceptuelles ainsi qu’un nombre limité d’observations ont entrainé confusion et incertitude.
Dans l'étude réalisée conjointement entre les universités de Saint-Gall et de Lausanne, Ali Asker Guenduez, Kuno Schedler, du Smart Government Lab (IMP-HSG), et Tobias Mettler, de l'IDHEAP, se sont interrogés sur la façon dont les chefs de service de Suisse perçoivent l'utilisation du Big Data dans l'administration publique.
En effet, les gestionnaires publics jouent un rôle clé en influençant le comportement des fonctionnaires et du public. Ils peuvent façonner l'agenda politique de manière durable, et cela en faveur ou à l'encontre de l'utilisation du Big Data. D’où l’importance de cette réflexion.
De plus, il est essentiel du point de vue de l'administration de connaître l'attitude fondamentale des employés et de la population à l'égard de l'utilisation du Big Data afin de permettre une communication et une mise en œuvre efficaces.
Une brochure présente les principaux résultats et les neuf profils établis.