Regard sur la recherche à HEC Lausanne-UNIL | Si des études ont déjà montré comment l’horloge biologique et l’heure de la journée peuvent affecter l’humeur des utilisateurs de Twitter ou les performances de médecins et de juges, qu’en est-il des cadres? Lorsqu’ils·elles prévoient de communiquer des informations stratégiques, quelles peuvent être les conséquences du choix du timing sur l’entreprise? À découvrir dans la recherche inédite conduite par la Prof. Elizabeth Demers.
Lorsque les ressources personnelles consommées à un certain moment de la journée ne sont pas reconstituées, la fatigue s’accumule, des tensions se créent, du stress s’installe et les performances baissent. Pour les cadres qui doivent planifier des tâches importantes et conduire des discussions stratégiques, opter pour un timing inopportun dans la journée de travail, où leur capital performances sera en baisse, peut avoir un impact négatif tant sur leurs propres activités que sur leurs collaborateur·trice·s et l’entreprise en général.
En analysant plus de 18'000 conférences téléphoniques entre cadres supérieurs et analystes financiers, la Prof. Demers et ses co-auteurs ont cherché à comprendre dans quelle mesure l’heure de la journée, en agissant sur la biologie humaine, les émotions et la fonction cognitive, pouvait influencer la performance et la capacité des cadres à communiquer, et finalement, avoir une incidence positive ou négative sur les résultats financiers.
Alors selon vous, quel est le moment de la journée à privilégier?
Réponse dans l'article de notre blog HECImpact qui présente les résultats de cette recherche conduite par la Prof. Demers (Faculté des HEC, UNIL) et ses co-auteurs, Jing Chen (School of Management, University at Buffalo) et Baruch Lev (Stern School of Business, New York University).
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