Des chercheuses et chercheurs de la Faculté participent à l'édition 2018 des portes ouvertes de l'Unil, le 2 et 3 juin 2018. Cette année, le thème s’intitule « vivre ensemble ».
Ateliers n°1 : La Boccia – la voie de la boule de cuir et n° 24 : Le Torball – la voie du silence tintant
Ces ateliers sont organisés par Jérôme Barral, MER, et Anne Marcellini, professeure associée, Institut des sciences du sport.
Vivre ensemble, c’est jouer ensemble, avoir des activités sportives ensemble. Pourtant, me direz-vous, le sport est réservé à ceux qui jouissent de toutes leurs capacités physiques et sensorielles. En êtes-vous bien sûrs ?? Au pays des Handinjas, la reine est aveugle et le roi a perdu l’usage de ses membres. Pour autant, ces sages souverains aimés de leurs sujets sont tous deux de grands sportifs Pour leur rendre hommage, on organise le Grand Tournoi APAtsuki, un rendez-vous sportif de haut niveau, adapté aux capacités du roi et de la reine. On vient de tous les pays environnants pour s’affronter dans les deux disciplines royales.
La première, où le roi excelle, est la boccia, ou Voie de la Boule de cuir, qui peut se pratiquer sans bras ni jambes. Une grande maîtrise spirituelle y est requise. Aurez-vous assez d’énergie psychique pour affronter les meilleurs champions de cette discipline ?
La seconde, où la reine excelle, est le torball, ou Voie du silence tintant, qui se pratique sans l’usage des yeux. Une grande sérénité intérieure y est requise. Aurez-vous assez de clairvoyance suprême pour affronter les meilleurs champions de cette discipline ?
Atelier n°6. Au carrefour des âges
Cet atelier est organisé par Jean-Pascal Correa Kaback O, Assistant diplômé, Institut des sciences sociales.
Tout commence par une chasse au trésor. Arpentant l’espace des Mystères dans ses moindres recoins, à la recherche des indices qui vous y mèneront, vous découvrirez que ce trésor… est humain ! Alors, vous comprenez, un trésor humain ça ne se gaspille pas et ça ne s’enferme pas non plus dans un coffre-fort. Et pourtant, dans notre société, on ne sait pas très bien quoi en faire. Et on le gaspille ! En trouvant les indices, vous seuls pourrez préserver ce trésor, conservant ainsi la richesse de notre vivre ensemble en société. A condition, bien sûr, que vous ayez assez de cran pour affronter la terrible épreuve du mystérieux « Tapis brûlant »…
Atelier n° 8. Le Village de la Santé. Communiquer dans le monde de la santé
Cet atelier est organisé par Fabienne Fasseur, MER, Institut de psychologie.
Dans le Village de la Santé, tous les habitants veulent partager leurs expériences de santé. N’est-il pas essentiel de bien se comprendre pour vivre ensemble et être bien soigné ? Mais au fait, est-ce que c’est si facile de communiquer sur ce que l’on ressent ? Et si en plus vous n’entendez pas, ou bien si vous ne voyez pas bien, comment ferez-vous pour dialoguer avec les autres et comprendre et faire comprendre vos idées, vos envies, vos besoins et vos soucis ?
Atelier n° 11. Le LAbyrinthe du brAssAge mAngA
Cet atelier est organisé par Emmanuelle Marendaz Colle, Pôle de recherche national LIVES – Surmonter la vulnérabilité : perspective du parcours de vie (PRN LIVES).
À l’entrée du labyrinthe de la vie en société, ceux qui se ressemblent sont assemblés : tous ceux qui pratiquent le même type de métier forment une famille. Il y a les facilitateurs, les créateurs, les administrateurs. Soudain, les nécessités de la vie lancent à chacun des défis : tous devront s’engouffrer dans le labyrinthe de la vie et trouver des membres des autres familles pour former le groupe qui disposera des meilleures ressources. Quelles sont ces ressources ? Comment se les procurer ? C’est ce que vous découvrirez au long du parcours de vie qui sera le vôtre.
Cet atelier repose sur la notion d’intersectionnalité, qui est une manière de voir comment les inégalités se croisent et se cumulent. Chaque individu est marqué par des signes distinctifs – sexe, origine, âge, profession – qui façonnent son identité mais lui attribuent aussi une place dans l’échelle sociale. Ainsi un homme suisse de 50 ans, dirigeant d’entreprise, aura plus de pouvoir qu’une femme immigrée, âgée de 20 ou de 60 ans, qui travaillerait comme nettoyeuse. En étudiant la vulnérabilité dans les parcours de vie, nous pensons qu’une société est plus forte si elle intègre toutes ses composantes, en faisant une place aux femmes autant qu’aux hommes, aux vieux autant qu’aux jeunes, aux étrangers autant qu’aux nationaux, quel que soit leur niveau de formation ou leur métier.
Atelier n° 15. Vivre ensemble avec les personnes réfugiées
Cet atelier est organisé par Martina Avanza, MER, et Fiona Friedli, assistante diplômée, Institut d'études politiques, historiques et internationales, en collaboration avec le collectif Unil sans frontières et l'Organisation suisse d’aide aux réfugiés (OSAR).
Imaginez qu’après un long et difficile voyage plein d’incertitudes vous arriviez dans un lointain pays étranger. A la recherche de sécurité, vous ne comprenez pas la langue dans laquelle l’on vous parle et vous ne connaissez personne... Vous espériez laisser derrière vous la guerre et la misère, la peur et la violence, mais vous vous rendez compte que d’autres épreuves vous attendent et ce ne sera pas de tout repos ! Comment les personnes réfugiées sont-elles prises en charge par nos institutions ? Venez découvrir leurs réalités et leurs parcours administratifs, mettez-vous dans la peau de ces personnes dans notre atelier. Que penserez-vous après avoir vécu leur parcours ? Comment imaginez-vous mieux vivre ensemble avec les personnes réfugiées ?