Depuis août dernier, l’Association des étudiantEs en Théologie de l’Université de Lausanne (AETH) est active sur Twitter. Rencontre avec les deux personnes en charge de cette présence.
A l’UNIL, les étudiants en théologie seraient comme le monstre du Loch Ness : tout le monde en a entendu parler, mais rares sont ceux qui les ont vus. Cette idée est battue en brèche par la présence récente de l’Association des étudiantEs en Théologie de l’Université de Lausanne (AETH) sur Twitter.
Vice-présidente de l’AETH, en 3e année de bachelor, Miriam Jaillet anime cette page « à 66.6% » sérieuse, avec son collègue Benoît Ischer, membre du comité. Déjà, Twitter constitue un lien entre les quelques étudiants, chercheurs et professeurs qui utilisent cet outil, à l’image d’Olivier Bauer ou Maïeul Rouquette. Au-delà de l’institution, « plusieurs pasteurs et ministres y sont actifs, tout comme l’Eglise Evangélique Réformée du Canton de Vaud (@EgliseEERV) », explique Miriam Jaillet.
Quel est le contenu publié par l’AETH ? «Nous retweetons des articles et des actualités qui nous semblent intéressantes, des offres d’emploi ou alors des quizz, des mèmes et des choses un peu plus légères», ajoute l’étudiante. «Cela nous permet également de nous tenir au courant des discussions en cours entre les ministres et des idées qui circulent», complète Benoît Ischer. En effet, les médias protestants Protestinfo et Réformés.ch utilisent ce réseau social.
L’animation du compte, qui sert également à mettre en valeur les publications sur le site web de l’AETH, «nous prend très peu de temps et ne va pas mettre en danger nos études», note Benoît Ischer. Même si pour le moment, cette présence est encore au stade de l’exploration, «plus l’on vieillit, plus on apprécie Twitter, remarque Miriam Jaillet. Contrairement à Facebook, où l’on s’étale, cet outil nous force à concentrer le propos, à être clair et concis.»