Nouvel article de Anne Vassalli (Département de physiologie) et Paul Franken (Centre intégratif de génomique) publiée dans les Proceedings of the National Academy of Science, USA (Early Edition, 19 June 2017).
Utilisant l’electroencéphalographie (mesure des champs électriques à la surface du crâne) chez la souris, et des modèles de simulations mathématiques, des chercheurs de l’UNIL montrent que tout éveil n’est pas égal, mais que certaines formes d’éveil, en particulier celles qui sont riches on ondes theta et gamma, par exemple lorsque l’animal explore son environnement à la recherche de nourriture, ou développe une activité physique soutenue vers un but, promeut particulièrement bien, le moment venu, un sommeil profond. Les auteurs montrent qu’une hormone cérébrale, l’hypocrétine (aussi appelée l’orexine) est essentielle à ces processus.