Financé par le FNS et mené par le professeur Tobias Mettler à l'IDHEAP, le projet explore les usages possibles des données physiologiques récoltées sur le lieu de travail.
Alors même que les employeurs publics et privés doivent assurer la sécurité, la santé et le bien-être de leurs employés, on constate un nombre croissant de problèmes de santé liés au travail. Grâce à la vaste disponibilité des dispositifs portables à bas prix, les employeurs ont la possibilité de tracer et d’accumuler d’énormes quantités de données biologiques, physiques et comportementales de leurs employés. Ces données pourraient être utilisées pour augmenter le bien-être des employés au travail. Introduire des technologies émergentes pour collecter ces données place les organisations face à des défis nombreux et complexes.
Le projet de recherche “Physiolytics at the workplace” (2017-2020), soutenu par le Fonds national suisse, investigue l’introduction de ces technologies émergentes aussi connues sous le nom de physiolytics. Le but est d’augmenter l’ensemble des connaissances relatives aux physiolytics en mesurant les effets à long terme de leur utilisation dans un contexte professionnel. Le projet vise également à tracer les contours des implications éthiques de la collecte de ces données personnelles par les employeurs en vue d’améliorer le bien-être des employés au travail et de réduire les dépenses de santé publique.
Pour en savoir plus : www.unil.ch/physiolytics