Chaque année, les meilleur·e·s universités du monde envoient leurs doctorant·e·s et étudiant·e·s en master les plus qualifié·e·s pour résoudre une étude de cas dans le cadre de l’Econometric Game. Cette année, la compétition a eu lieu du 5 au 7 avril à Amsterdam avec plus de trente écoles participantes. La Faculté des HEC de l’Université de Lausanne faisait partie d’entre elles et a donc eu l’opportunité de participer à cette édition avec son équipe composée de Rachel Cordonier, Jérémy Zuchuat, Marco Goretti et Jayson Danton.
Prof. Jean-Paul Renne, pourquoi avez-vous décidé d’inscrire HEC Lausanne à l’Econometric Game? Que pensez-vous que cela peut apporter à HEC Lausanne et aux étudiantes et étudiants y participant?
« L'Econometric Game est un évènement prestigieux mettant en concurrence des universités dont les formations et la recherche en économétrie sont reconnues. Aussi, y participer constitue une opportunité pour la visibilité de notre faculté.
C'est une expérience riche pour les élèves participant. Les sujets proposés sont stimulants et la créativité des candidats a toute sa place. Les participants font partie des meilleurs éléments d'universités de premier plan; l'émulation est donc forte. C'est aussi une excellente occasion pour les candidats de vivre une expérience originale de travail en équipe. »
En deux jours, les équipes ont dû réaliser une étude de cas avec comme thème le crime et la sécurité. Les participants devaient déterminer si l’installation des stores de sécurité dans le sud des Pays-Bas était liée à des facteurs culturels, socio-démographiques ou à un plus haut taux de criminalité dans ces villes, ou si elle était le résultat d’une propagation de cette tendance purement géographique depuis la Belgique. Les équipes ont dû proposer et implémenter une stratégie d’identification puis ont été jugées par un jury de professeur·e·s hollandais·es. Le jury a sélectionné dix équipes finalistes qui ont dû résoudre un second cas avant d’être départagées. Cette année pour la deuxième année consécutive, l’Université de Harvard a remporté la compétition.
Rachel Cordonier, que retenez-vous de ces 3 jours?
« Le concours fut assez éprouvant, puisqu'en 28 heures nous devions proposer un petit papier sur le sujet. Nous n'avons malheureusement pas été qualifiés pour la finale qui a eu lieu le dernier jour du concours, mais l'expérience fut enrichissante. Travailler sous pression et en équipe avec des compétences variées a été un challenge, que nous avons, je pense, très bien relevé. »
Bien que l’équipe de HEC Lausanne n’ait pas été en finale, la faculté est très fière de tout ce qu’elle a réalisé !