Alors que l’avenir du service public dans l’audiovisuel est débattu à Berne, la Faculté des lettres de l’UNIL lance une plateforme pour se plonger dans l’histoire de la télévision en Suisse. A découvrir sur www.unil.ch/tvelargie.
Créé dans le cadre du projet FNS « Au-delà du service public: pour une histoire élargie de la télévision en Suisse, 1960 à 2000 », le site www.unil.ch/tvelargie propose un regard historique sur l’actualité des médias en Suisse, avec notamment de nombreuses archives et des liens vers des ressources en libre accès.
Des débats sur l’initiative « No Billag » à la récolte de données via un poste TV, en passant par les ambitions numériques d’Arte, le site entend également accompagner et mettre en perspective les débats actuels sur la place des médias de service public en Suisse et les enjeux liés au développement du numérique. Il s’enrichira au fur et à mesure de l’avancée du projet FNS et a pour ambition de devenir au terme de celui-ci (fin 2019) le site historique de référence pour l’étude de la télévision en Suisse.
Un projet FNS pour étudier l’histoire de la télévision en Suisse
Soutenu par le Fond national suisse de la recherche scientifique, le projet « Au-delà du service public: pour une histoire élargie de la télévision en Suisse, 1960 à 2000 » propose une archéologie de la télévision en Suisse. Il a pour objectif d’appréhender la multitude des pratiques, techniques et discours télévisuels avant la généralisation du numérique. L’occasion de retracer l’émergence d’ « anciens » nouveaux médias (Teletext, la télévision par câble ou via satellite, etc.) et d’étudier les différents acteurs associés au développement des dispositifs télévisuels en Suisse, en prenant en compte les trois aires culturelles et linguistiques du pays.
Ce projet de recherche est piloté par François Vallotton, Professeur d’histoire contemporaine à la Section d’histoire et vice-doyen de la Faculté des Lettres, et par Anne-Katrin Weber, Première assistante à la Section d’histoire et esthétique du cinéma. Roxane Gray, Marie Sandoz et Adrian Stecher, doctorant·e·s FNS, complètent l’équipe scientifique.